Le président du Groupement 3e Âge de Caro Lalo, Chooneeswar Gooheeram, un retraité de 75 ans, ne cache pas sa colère à l’encontre des Recreational Centres, car ce serait toujours les mêmes qui profiteraient de ces aménités, tout en laissant d’autres sur la touche.
Cette association, qui compte 50 membres, est affiliée à la municipalité de Port Louis, qui lui donne libre accès à ses locaux pour ses activités récréatives.
Toutefois, cela fait plus de 3 ans que Chooneeswar Gooheeram entame des démarches auprès du centre récréatif de Belle-Mare afin que les membres de son association puissent séjourner là-bas. Il dit détenir des renseignements que certaines personnes, qui font partie de plusieurs associations simultanément, jouissent abusivement de cette opportunité en de multiples occasions.
Les nombreuses lettres qu’il a adressées aux officiers du centre sont restées sans réponse. « Kifer zot pas check carte identité pou koné kisanla ine déjà vine resté pou ki bann lezot dimoune ena chance ? », dit-il.
Sollicitée pour une réaction, une source proche du ministère de la Sécurité sociale nous explique : « Nous offrons la chance à toutes les associations mais nous n’avons que trois centres. Nous faisons de notre mieux pour accommoder les vieilles personnes chaque année mais il se peut que cette personne ait déjà séjourné dans un centre auparavant, alors il faudrait laisser la chance aux autres ».
Mais le septuagénaire est catégorique : « Il y a une faille dans le système. » Il estime que le ministère de la Sécurité sociale devrait revoir sa façon de gérer l’accès aux centres, en vérifiant qui y ont déjà eu accès dans le passé.
