Vous trouverez en annexe des photos attestant l’ampleur du massacre écologique en cours depuis près d’un mois sur la plage et dans une large partie de la mer adjacente à l’hôtel Saint Gérant.
Les pêcheurs et les habitants de la région expriment leur indignation face à ce projet destructeur, qui menace gravement notre écosystème marin et notre littoral. L’utilisation d’engins de chantier pour ravager notre environnement a un impact direct sur la faune et la flore, rendant la pêche de plus en plus difficile, voire impossible.
Aucune mesure n’est prise pour protéger le lagon, qui est censé être préservé des fouilles. Les géotextiles censés protéger cet espace se révèlent totalement inefficaces, laissant passer la pollution qui nuit aux coraux, aux algues et à toute vie marine.
Les habitants estiment qu’ils auraient dû être consultés sur la nature et l’étendue de ce projet, d’autant plus que leurs moyens de subsistance sont en péril. Cela n’a manifestement pas été fait.
L’attitude des autorités est inacceptable et irrespectueuse envers les citoyens qui financent leur salaire. La question du certificat d’Évaluation Environnementale (EIA) a été soulevée, mais les autorités demeurent silencieuses, refusant de fournir des informations essentielles.
Sans certificat EIA, ce massacre doit être immédiatement sanctionné. En cas de présence d’un certificat EIA, les autorités deviennent complices de cette destruction inacceptable de notre littoral et des droits de nos pêcheurs et habitants et du public en général.
Il est impératif que la Beach Authority, responsable des 100 mètres de mer à partir de la ligne de marée haute, s’exprime sur ce scandale.
Les organisations écologiques et les défenseurs des droits maritimes ont été alertés, tout comme la presse internationale, qui n’hésitera pas à dénoncer les dysfonctionnements de notre administration sous ce gouvernement.
Une partie de la mer a été balisée par des bouées et des tuyaux en PVC, interdisant ainsi l’accès aux pêcheurs, aux habitants et au public en général. Cela soulève la question : est-ce que la mer appartient désormais à l’hôtel Saint Gérant ?
En principe, la mer est un bien public et accessible à tous. Cependant, des restrictions peuvent être mises en place pour des raisons de sécurité ou de protection. Si des éléments comme des bouées délimitent une zone, cela peut indiquer une utilisation temporaire par l’hôtel, mais cela ne signifie pas que l’hôtel devient l’ultime propriétaire de la mer.
Que les autorités dites compétentes clarifient les règles d’accès et d’utilisation de cet espace marin.
A vous lire.
Cordialement,
Alain Malherbe