Achats d’équipements médicaux: L’étau se resserre autour du directeur de la STC

Y a-t-il eu délit d’initiés, trafic d’influence ou/ et de conflit d’intérêts dans le cas de  l’acquisition des équipements médicaux par la ‘State Trading Corporation’ (STC) pour le ministère de la Santé ? C’est la question qui se pose après que les liens du directeur de cet organisme, Jonathan Ramasamy, avec Bo Digital Co. Ltd aient été révélés.

Bo Digital Co. Ltd, une société spécialisée dans la publicité, a raflé des contrats d’environ Rs 309 millions pour la fourniture de caméras thermiques, de masques et des PPE, entre autres, au ministère de la Santé pendant le confinement. Ces acquisitions étant été faites en passant par l’Emergency Procurement, il n’y a pas eu d’appels d’offres. La STC, il faut le rappeler, a été appelée à aider le ministère de la Santé dans le sillage de certaines acquisitions d’un montant total de plus d’un milliard de roupies. C’est la STC qui a techniquement réglé cette note salée pour la Santé.

Comment se fait-il donc qu’une compagnie de publicités ait pu fournir ces équipements médicaux prétendument en urgence alors que celle-ci ne relève pas de ses activités normales ? Est-ce par hasard que c’est une société ayant des liens avec la directeur de la STC qui a bénéficié d’au moins six contrats, d’autant que c’est la STC qui a payé pour ces équipements ?

La connexion entre Bo Digital Co. Ltd  et Jonathan Ramasamy (voir organigramme) est bien trop flagrante pour qu’on puisse parler de coïncidence. Y aura-t-il une enquête et des sanctions qui suivront ?

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