- « Que se passera-t-il si la NIC est vendue ? », s’interroge Raj Ramlugun
Le fonds de pensions d’Air Mauritius a été transféré de la Swan à la ‘National Insurance Company’ (NIC) sous le ‘Defined Benefits Pension’. Une décision que ne digèrent pas les employés et les pensionnaires de la compagnie. Ces derniers ne cachent pas leurs appréhensions et disent craindre le pire, ne faisant pas confiance à la NIC. D’autant que le gouvernement a proposé, dans le dernier budget, de vendre la NIC ainsi que la MauBank afin de financer ses dépenses courantes. Ils soutiennent que c’est à travers une correspondance reçue de Swan qu’ils ont appris cette nouvelle alors qu’ils auraient dû en être informés par Air Mauritius au préalable. « Il n’y a pas eu de consultation. Nous avons été mis devant un fait accompli », déplorent-ils.
Ils ont relayé leurs doléances aux différentes parties concernées lors d’une réunion de présentation du ‘Defined Benefits Pension’ au bâtiment Paille-en-queue, vendredi. « C’est une décision révoltante qui suscite beaucoup d’inquiétudes », martèle Raj Ramlugun, ex-cadre d’Air Mauritius et porte-parole de l’association des petits actionnaires de la compagnie. Le ‘Board of Trustees’ du fonds de pension d’Air Mauritius, dit-il, n’a pas agi dans la transparence. Il dit ainsi vouloir obtenir une garantie que le gouvernement interviendra en faveur des pensionnaires en cas de problème. Or, la seule demande qui a été agrée jusqu’ici concerne l’extension du délai pour la soumission des ‘consent forms’.
Les employés et les pensionnaires ne veulent pas se fier aux assurances verbales données pour l’heure par les responsables de la NIC. Raj Ramlugun dit ainsi souhaiter que des garanties en écrit leur soient fournies. Il indique aussi que des actions légales seront envisagées au cas où leurs doléances ne sont pas prises en considération.