Il ne digère pas les allégations faites à son égard par le Premier ministre, vendredi dernier. Celui-ci avait accusé le PTr, plus particulièrement Devanand Ritoo, d’être derrière le saccage d’un temple à Triolet. L’ancien ministre travailliste récuse ces allégations en disant qu’elles sont “sans fondement”. Raison pour laquelle il a consigné une “precautionary measure” contre Pravind Jugnauth au poste de police de Rivière-du-Rempart, aujourd’hui.
Il qualifie les allégations de Pravind Jugnauth de “très graves”. “Dans ène période pareil kot nou pé garde careme avec beaucoup de dévotion, li pé faire bane accusations pareil”, regrette-t-il. Le PTr, poursuit-il, a toujours prôné l’unité nationale et n’inciterait personne à commettre de tels actes. “Sa fer 14 ans ki mo présent dans sa circonscriptions la dans tous circonstances. Li normal ki kan éna ène problème, mo pou alle guetté. Mo ti déjà pé visite bane temples sa jour-là et quand mone aprane ki éna ène problème là-bas, mone alle guetté ki pé arrivé. D’ailleurs, mo meme mone choqué quand mone trouve tou sa bane unités la police la sur le lieu”, soutient-il.
S’il a attendu quelques jours avant de consigner cette ”precautionary measure”, explique Devanand Ritoo, c’est parce qu’il lui fallait d’abord obtenir une copie de l’enregistrement du discours de Pravind Jugnauth. Il souhaite maintenant que le Premier ministre agisse. “Mo atane ki avec tou bane moyens ki li éna à so dispositions, mo espérer ki li kapave trouve bane vrais coupables”, dit-il en se réservant le droit de prendre des actions qui s’imposent à la lumière des développements dans cette affaire.
Devanand Ritoo était accompagné au poste de police par deux avocats et membres du PTr, Raj Pentiah et Satish Faugoo.
