Alors que la situation s’aggrave dans le secteur du transport Les opérateurs individuels dénoncent l’inaction du ministère du Transport

La Mauritius Bus Owners Cooperative Federation (MBOCF), à travers son porte-parole Choychoo Sawkatali a fait état de plusieurs griefs des opérateurs des bus individuels. « S’il arrive une situation où il n’y a plus de bus en service, qu’on ne vienne pas nous blâmer. Ce sont les autorités qui sont fautives », a fait ressortir Choychoo Sawkatali.

D’emblée, le représentant de la MBOCF déplore le manque de considération  de la part des autorités à l’égard des opérateurs individuels. Ainsi, ni le ministre du Transport ni celui du Travail ne les ont reçus malgré qu’ils aient fait part de leurs inquiétudes depuis… 2014. « Nous sommes exposés à plusieurs problèmes qui ne font que s’accroître alors que les autorités font la sourde oreille », dit-il. Il affirme que la situation s’aggrave dans le secteur du transport par manque de main d’œuvre.

La pomme de discorde : un traitement différent pour les compagnies privées d’autobus et les opérateurs individuels. Quand il y a une hausse du prix du carburant, le gouvernement doit allouer un subside aux opérateurs d’autobus. Or, tous les opérateurs  ne reçoivent pas cette allocation, vu que seulement une compagnie ayant un certain nombre d’autobus peut bénéficier de ce subside. Une coopérative regroupant plusieurs opérateurs individuels n’est pas éligible.

Une exigence illogique que dénonce le MBOCF, qui réclame la demande une révision des règlements du National Remuneration Board (NRB) afin que les opérateurs individuels puissent toucher leur subside et qu’ils bénéficient d’un traitement égal.

La MBOCF dénonce aussi le fait le Bus Fee Toll passera de Rs 500 à Rs 1 000 par mois à partir de février.

Les membres de la MBOCF comptent sortir l’artillerie lourde et sont en négociations avec leur homme de loi. Une action en justice contre le ministère du Transport et la NTA pour faire entendre leurs voix si ces deux organismes continuent de se murer dans le silence, n’est pas à écarter.