Alors qu’il a pris sa retraite: Il doit se battre pour avoir la totalité de sa lump sum

« J’ai travaillé plus de 18 ans pour une compagnie qui m’a floué lorsqu’il s’agit de me payer la gratuité à la retraite comme prévu par la loi. » Ce sont là les affirmations d’Aboo Bakar Mungar, un retraité de Pailles âgé de 60 ans.

C’est en mars de cette année-ci qu’il a pris sa retraite. Il a travaillé comme vigile pendant 18 ans avec cette compagnie de sécurité basée à Pailles. Aboo Bakar Mungar dit détenir des preuves que la compagnie en question a mal fait les calculs et qu’il aurait dû avoir bien plus qu’elle lui a proposé comme gratuity on retirement. Il déclare un manque à gagner de Rs 40 000. Ce retraité nous explique avoir sollicité l’aide de plusieurs instances pour refaire les calculs effectués par la compagnie.

Le sexagénaire déclare avoir entamé des négociations avec son ex-employeur, mais ce dernier lui a assuré que le montant qui lui a été octroyé est correct. Se sentant lésé, il a déposé une plainte au complaints desk du ministère du Travail le 25 juin dernier et il a aussi eu une rencontre avec les officiers de ce ministère au courant de la semaine. Ces derniers lui auraient conseillé de porter cette affaire en cour.

Un médecin employé par la compagnie aurait-il émis un certificat médical fictif ?

Le sexagénaire déplore aussi que cette compagnie a confisqué son permis d’agent de sécurité. « Compagnie la ine prend mo permis securité ek zot palé retourne moi. Mo nepli travail la bas, zot supposer retourne moi mo permis », fulmine ce père de famille.

Ce dernier s’insurge aussi contre un médecin employé par la compagnie, qu’il ne connaît pas, et accuse ce dernier d’avoir rédigé un certificat médical en son nom. Il compte dans les jours à venir alerter le Conseil de l’Ordre des médecins.

Aboo Bakar Mungar confie aussi avoir sollicité l’aide des membres de Regroupman Travayer Sosyal pour l’aider dans son combat. Il compte aussi loger une plainte à la police incessamment.

Nous avons sollicité par téléphone une réaction de la compagnie concernée. Une responsable des ressources humaines nous a expliqué que l’entreprise ne peut divulguer des informations concernant un ex-employé.