Arvin Boolell compte demander au judiciaire de ‘fast track’ sa plainte contre le Speaker

Suspension de l’Assemblée nationale

Le Speaker récidive… Il a de nouveau expulsé Arvin Boolell de l’Assemblée nationale pour quatre séances le mardi 29 novembre. Le chef de file du PTr au Parlement compte ainsi demander au judiciaire de ‘fast track’ la plainte qu’il avait déposée contre le Speaker en 2021, suite à sa suspension de l’hémicycle pour huit séances.

Arvin Boolell dénonce le Speaker qui a agi d’une façon « indigne, partiale et injuste ». « Il n’y a eu aucune provocation de ma part mais il y a eu un échange de propos. Un speaker responsable aurait réagi d’une manière différente, avec beaucoup de panache et d’élégance. Il n’y avait aucun raison pour le Speaker d’agir de cette manière », martèle-t-il.

Il soutient que cette nouvelle suspension porte une fois de plus atteinte à ses droits constitutionnels. « C’est une violation fragrante des droits d’un parlementaire. Mes droits comme parlementaire sont en train d’être lésés par le Speaker », dénonce Arvin Boolell.

Il convient de noter que le député rouge avait déjà déposé une plainte au niveau de la Cour suprême contre le Speaker en 2021, plainte qui est toujours ‘pending’. Il compte envisager de demander au judiciaire de mettre sur la voie rapide cette plainte. « Enough is enough ! », lâche un Arvin Bolell excédé et outré par la manière d’agir du Speaker.