Drains défectueux
Drainage quasi-inexistant, drains défectueux et inondations : des problèmes qui perdurent à la rue Qadri Masjid, Morcellement Goolamally, à Le Hochet. Comme pour d’autres endroits du pays, les habitants de cette localité expriment leur ras-le-bol face à cette situation difficilement vivable au quotidien. Ici, toutefois, le problème paraît plus grave. À tel point que les autorités parlent même maintenant de ‘Drain Network’.
À chaque averse, cette partie du morcellement est submergé par les eaux, inondant ainsi la rue et les cours des habitants. Les accumulations d’eau causeraient des répercussions sur la santé des habitants. Le manque de caniveaux provoquerait la stagnation des eaux usées, d’où émanerait une odeur nauséabonde ainsi que la prolifération des moustiques. Autant de facteurs à risque qui affectent la santé des enfants.
Selon Rajack Mohamed Damaree, la soixantaine, un habitant de la localité, l’inaction des autorités n’a que trop duré. « Cela fait des années que ce problème perdure dans cette région et les élus de notre circonscription ne font rien pour régler le problème d’insalubrité et d’accumulation d’eau », indique-t-il.
« Népli capav siporte tousala »
Les pluies intermittentes ces derniers temps ont sérieusement aggravé le problème. Le lichen (goémon) a poussé sur la surface des rues, rendant ainsi ces dernières glissantes. « Aster capav glissé, tombé bléssé. Népli capav siporte tousala », dit-il. Le sexagénaire affirme qu’il a lancé plusieurs appels aux autorités, sans que personne ne soit intervenu.
Marie-Claire Monty, la députée de la circonscription no 4 (Port-Louis Nord / Montagne-Longue), a déclaré qu’elle a pris connaissance de ce problème. « Je suis au courant que les habitants sont très affectés, le District Council de Pamplemousses a déjà entamé un projet de construction de petits drains, mais vu l’ampleur de ce problème, on envisage de mettre sur pied un Drain Network afin de faciliter l’évacuation des eaux. La National Development Unit (NDU) a soumis le projet à un consultant et nous attendons le rapport final pour commencer le travail », nous explique-t-elle.
