Colloque : Le dialogue inter-îles pour soutenir les échanges culturels

 

Une journée d’études organisée par l’université de Maurice et l’université de Sorbonne (Paris) a été organisée à l’Institut français de Maurice (IFM), vendredi. Ce colloque regroupant plusieurs professeurs de différentes universités, se veut le point de rencontre des différentes manifestations littéraires des îles, et veut analyser comment les différents écrits sur les îles ont mené à un véritable dialogue entre les îles elles-mêmes. Ainsi, dans de nombreux récits, les îles ont été vues sous de différentes perspectives par différents auteurs, isolées pour certains et connectées pour d’autres. Le colloque se propose d’étudier ce dialogue des îles dans la littérature française et francophone.

Intervenant lors de cette journée d’études, Romuald Fonkoua, professeur à l’université de Sorbonne a fait ressortir que cette initiative vise à «  prolonger celle qui avait eu lieu l’année dernière à l’université des Mascareignes. Elle se situe dans un programme qui va être mis en place entre l’université de Maurice et l’université de Sorbonne, dans des échanges entre étudiants ou des échanges de recherches comme aujourd’hui. » Le professeur Fonkoua a, lui, mis l’accent sur l’importance de ce programme pour les deux universités, pour les étudiants, et pour la recherche en francophonie.

Pour Bernard Franco, professeur de littérature de l’Université de Sorbonne de Paris : «  Cette journée d’études porte sur l’île dans les littératures mondiales et francophone à travers toute les périodes. Le sujet concerne les représentations littéraires de l’île. Le dialogue entre les îles sera aussi abordé. Est-ce que l’insularité empêche le dialogue et est-ce qu’il existe un dialogue spécifique entre les îles ? L’île est un lieu de concentration et de mélange linguistique. » 

Zibya Issack, docteure de l’université de Maurice, disserte ainsi : « Les îles sont volcaniques au niveau géographique comme au plan social. » Pour elle, il faut savoir gérer au mieux le tissu social fragile pour maintenir une stabilité, ce qui s’applique particulièrement pour l’île Maurice où différentes communautés et sensibilités sont présentes.