Un premier vol entre Panama et Paris a rapatrié, lundi, plus de 150 Européens, dont 59 Français, coincés en Amérique latine en raison des restrictions dues à la pandémie de coronavirus.
Beatriz Perez, Espagnole de 40 ans, a expliqué à l’AFP qu’elle devait revenir dans son pays en avril, mais que son vol avait été annulé en raison des restrictions dues à la pandémie de coronavirus.
L’avion parti de Panama a embarqué une soixantaine de passagers lors d’une escale à San Pedro Sula (nord-ouest du Honduras).
Deux vols pour respecter la distanciation sociale
Le projet était à l’origine de rapatrier 300 personnes de 22 nationalités européennes, mais la réglementation en vigueur en France a contraint à diviser le contingent en deux pour respecter la distance recommandée entre passagers. L’ambassade de France à Panama a donc annoncé un second vol.
“Je devais partir par le vol de rapatriement d’aujourd’hui [lundi], mais je vais devoir attendre deux jours de plus au Panama parce qu’ils font l’embarquement avec la moitié des gens en raison de la distanciation sociale”, a déploré la Française Roxane Bergougnoux, interrogée par l’AFP.
“Certains passagers devront passer la nuit à l’hôtel pour prendre un second vol, qui respectera les nouvelles dispositions pour transporter tout le monde dans de bonnes conditions sanitaires”, a confirmé l’ambassadeur de France.
Le Panama est l’un des pays d’Amérique centrale les plus touchées par l’épidémie, avec 244 morts et plus de 8 000 cas recensés à la date de dimanche.