Covid-19 : Une patiente de 78 ans privée de sa deuxième dose du vaccin Sinopharm

Hanesha Bee Andoo et son mari, Hassen Andoo, des habitants de la rue Couvent à Curepipe, sont très remontés contre une clinique au centre du pays.

Hanesha Bee Andoo est âgée de 78 ans. Elle a été vaccinée d’une première dose du vaccin Sinopharm à cette clinique le 3 août 2021. Le 24 août, elle devait recevoir la deuxième dose du vaccin, mais le médecin de la clinique ne l’a pas autorisée à recevoir la deuxième dose.

Hassen Andoo explique que pour la première fois, le ‘INR Report’ de sa femme était stable et elle avait été autorisée à recevoir le vaccin. Le ‘INR’ (International Normalized Ratio’) mesure le taux de coagulation sanguine.

Lorsqu’il fallait faire la deuxième dose de vaccin, le médecin à l’hôpital avec lequel elle faisait son suivi l’avait assurée qu’elle pourrait procéder à sa deuxième dose de vaccin après avoir stabilisé son INR. Or, le médecin de la clinique a constaté que l’INR de Hanesha Bee était trop fort pour qu’elle se fasse vacciner, car selon lui, cela comportait un risque.

Le couple ne comprend pas cette valse des blouses blanches. Ils voudraient que les médecins accordent leurs violons. Ils se demandent pourquoi on a procédé avec la première dose du vaccin, alors que les médecins savaient qu’ils avaient affaire à une patiente qui présentait déjà des problèmes cardiaques.

« On a fait la première dose de vaccin, après on vient nous dire qu’il y a un problème quand il faut procéder à la deuxième dose. S’il y avait un problème, il ne fallait même pas faire la première dose de vaccin », déplore Hassen Andoo.