CPIL : Rs 50 000 refusées à Naila Hanoomanjee, elle songe poursuivre les directeurs

  • La crise s’installe chez les salariés

Elle est sous les feux des projecteurs depuis quelques semaines, soit depuis que Sunday Times a révélé une augmentation de Rs 70 000 sur son salaire alors qu’elle n’assume que le rôle de CEO que par intérim.  Par ailleurs, d’autres informations risquent de sortir ce mardi à l’Assemblée nationale, lorsque le Premier ministre sera interpellé par le député du MMM, Rajesh Bhagwan, concernant la position de CEO de Landscope (Mauritius) Ltd. Il en sera également question d’un malaise qui s’installe graduellement au niveau des salariés de Landscope, d’où la démission de plusieurs employés récemment.

Elle remet ça. La fille de Maya Hanoomanjee montre ses crocs.  Naila Hanoomanjee qui lorgnait la somme de Rs 50 000 comme salaire additionnel pour le rôle d’Officer in Charge de la subsidiaire de Landscope (Mauritius) Ltd, Cyber Properties Investment Ltd.  Pour rappel, Naila Hanoomanjee, nous l’a elle-même déclaré lorsque nous lui avons posé la question concernant une augmentation de Rs 70 000 qu’elle s’attendait à être augmentée davantage et qu’elle attend toujours d’être payée.

Dans un document en date de septembre 2017, alors que le Board of Directors s’est réuni pour passer en revue la situation interne de la compagnie CPIL, Naila Hanoomanjee a une fois de plus fait la requête pour qu’elle soit versé un salaire additionnel qui tourne dans les environs de Rs 50 000 mensuellement pour son rôle d’Officer in Charge. Le hic c’est qu’elle s’est heurtée à un non catégorique des directeurs de cette compagnie. Le Financial Secretary, Dev Manraj, apprend-on a également été mis au courant de sa demande et du refus du board of Directors.

Mais que s’est-il passé lors de la rencontre entre les directeurs ? Selon les minutes of proceedings, Naila Hanoomanjee a réclamé ses frais. Devant le refus qui s’est présenté à elle, elle a alors affirmé qu’elle solliciterait un Legal Advice, afin de…poursuivre les directeurs de CPIL. Cependant, après avoir intégré le Board of Directors de Landscope en mai dernier, le nom de Naila Hanoomanjee figure sur un document relatif aux paiements des «Fees to Directors & Members », de Cyber Properties Investment Limited, il s’avère que Naila Hanoomanjee perçoit déjà une somme de Rs 10 200 et la somme de Rs 8 925 comme membre de l’Informatics Park Ltd.

Crise interne des employés

Par ailleurs, cette semaine, une lettre de la Landscope (Mauritius) Ltd Employees Union adressée à Naila Hanoomanjee a fuité dans la presse.  Selon les dires de la secrétaire de cette formation syndicale une dénommée Mme Bhoyroo-Neermuth, signataire de ladite lettre, le syndicat «conteste l’action précipitée de la direction de recruter cinq personnes à la tête de différents départements. En effet, ces recrutements auraient dû être faits dans la nouvelle organisation de l’entreprise qui ne se cristallisera qu’après l’exercice de révision », par ailleurs, le syndicat exige également l’arrêt immédiat des recrutements par la firme Deloitte. Cependant, une crise interne gagne les salariés qui se disent discriminés par l’approche de la direction de Landscope ltd. « Nous subissons un traitement inégale.  Il y a une instance syndicale qui œuvre seulement pour le bien-être de ses membres et non pour l’intégralité des employés. Donc si vous n’êtes pas membres du syndicat, vos intérêts ne seront pas défendus comme un membre du syndicat », affirme-t-on du côté des autres employés.  « Nous avons l’impression qu’après la fusion des différentes compagnies sous Landscope, il y a une disparité dans le traitement réservé aux ex-employés de BPML et les autres », poursuivent-ils. Ces derniers parlent alors d’une tentative de promouvoir un membre du syndicat à la position de Human Ressources Officer en stoppant les recrutements de la firme privée Deloitte. Cependant une source interne au sein de l’union affirme que ce ne sont que des allégations et revient sur la lettre envoyée à Naila Hanoomanjee. «Après notre lettre, elle nous a rencontrés. Il y avait des doutes et des incompréhensions mais après la rencontre avec l’acting CEO, nous sommes maintenant rassurés », dit-il.   La crise qui s’installe au sein de cette institution fait alors craindre les employés actuels de deux autres compagnies dont Le Val.