Craft.Mi ; De belles décorations faites à la main pour vos fêtes

 Craft.Mi se décrit comme un ‘one-stop shop’ pour tous les types de décorations pour vos anniversaires, fiançailles, mariages et autres fêtes. C’est une jeune étudiante, Luxmi Sookra, qui gère cette entreprise avec aplomb et professionnalisme, et qui, avec une dextérité qui provoque l’admiration, fabrique elle-même ses artefacts à la main.

Bouteilles de champagne décorées, banderoles de bienvenue, boîtes explosives avec des chocolats et des citations, des cartes de voeux et d’invitation, des porte-bagues, des décorations de gâteaux, des boîtes de bonbons, entre autres… Craft.Mi vous offre une profusion d’articles pour enjoliver vos fêtes et autres soirées. Qui plus est, au niveau du service, elle vous offre la décoration intérieure et celle des tables.

C’est Luxmi Sookra, une jeune femme de 28 ans, habitant à Riche-Mare, Flacq, qui est derrière cette entreprise. Étudiante à l’Université de Maurice dans le domaine du ‘Digital Marketing’, Luxmi trouve quand même le temps de pratiquer le ‘crafting’, qui est l’art de fabriquer des objets décoratifs à la main. Qui plus est, Luxmi Sookra travaille à l’hôtel Lux Belle-Mare comme ‘Front Office Assistant’.

Luxmi nous explique qu’elle travaille avec presque toutes les matières premières, que ce soit avec du bois, du métal, et de la toile. Elle n’hésite même pas à souder des métaux ou de percer des planches de bois.

Elle nous raconte que l’artisanat est pratiqué dans sa famille depuis très longtemps. Son père travaillait le fer. « J’ai grandi en le regardant graver des dessins sur des cadres de fenêtres », nous confie-t-elle. « J’avais ainsi commencé à fabriquer des pots de fleurs. » Pour elle, son talent et sa passion pour l’artisanat viennent de son père.

Sa passion pour l’artisanat a continué au collège. Elle avait ainsi opté pour ‘Art’, ‘Design’ et ‘Fashion and Fabrics’ comme matières principales. Pour se faire un peu d’argent de poche, elle bricolait des cartes de vœux. Un beau jour, son fiancé, Kritz Dussoye, lui avait donné l’idée de créer sa page Facebook pour atteindre plus de gens. C’est ainsi que Craft.Mi a vu le jour, en 2015.

Au début, c’était très difficile de travailler, de poursuivre ses études et de faire rouler son entreprise artisanale, mais Luxmi a su gérer à la fois sa vie personnelle et sa vie professionnelle avec une bonne planification.

En 2019, elle a enregistré son entreprise. Gestionnaire dans l’âme, elle a mis sur pied un budget et un plan de travail pour son entreprise. Toutefois, à ses débuts, comme pour toutes les autres entreprises, elle a connu des hauts et des bas. Parfois, Luxmi ne recevait aucune commande, ce qui a culminé sur d’inévitables problèmes financiers. Ceci l’a poussée à élaborer un budget avant d’investir, ce qui permet d’économiser de l’argent. « Mais je n’ai pas abandonné », nous dit-elle.

Contrairement à d’autres entreprises, Luxmi a pris la covid-19 en tant que changement positif.  La covid-19 lui a en effet donné plus de temps pour se réorganiser et mieux planifier son emploi du temps et ses nouveaux produits.

Craft.Mi a déjà participé à deux expositions, pour la Fête des mères et pour la Noel, à Flacq Cœur de Ville l’année dernière.

Normalement, quand Luxmi travaille à l’hôtel, elle fait son bricolage pendant ses jours de congé ou quand elle rentre de l’université. Mais en raison de la covid-19, elle passe actuellement la plupart de son temps à la maison.

Luxmi commence toujours sa journée par une grande tasse de thé. Ensuite, c’est un petit moment privilégié entre les membres de la famille Sookra. Ses parents et son frère ainé partent ensuite au travail, tandis que son frère cadet part pour le collège.Luxmi vérifie son planning et commence à suivre ses cours en ligne. Après, elle commence à faire des recherches sur le Net sur de nouveaux produits. Elle vérifie aussi constamment sa page Facebook et répond aux messages des clients potentiels.

Quel sont ses projets pour l’avenir ? « Je rêve qu’un jour mon entreprise ait son propre label, et qu’elle inspire ceux et celles qui veulent être indépendants dans la vie », nous dit-elle. Elle souhaite ouvrir une petite boutique où les gens pourront commander et récupérer leurs commandes. Qui plus est, elle voudrait accoler à sa boutique un petit atelier d’artisanat pour toutes les personnes qui veulent apprendre l’artisanat, et un coin pour les clients, où ces derniers pourront personnaliser leurs commandes sur place et assister à la fabrication du produit.

Nous lui laissons le mot de la fin : « Quand je vois le produit final, cela me rend heureuse de savoir qu’il fera sourire quelqu’un. »