Dans l’incapacité de travailler… : Les ‘scrap metal dealers’ dénoncent le favoritisme envers la compagnie Samlo

L’Association Scrap Metal, comprenant une quinzaine de membres, monte au créneau car ces derniers  ne peuvent travailler suite à un couac administratif. En outre, ils dénoncent le favoritisme envers la compagnie Samlo.

« Nos demandes vont dans les oreilles des sourds », nous expliquent les ‘scrap metal dealers’. Ces exportateurs mauriciens de la vieille feraille sont dans l’impossibilité de travailler depuis 2016, à cause d’une interdiction de tout commerce des ‘scrap metals’. Toutefois, depuis juin de cette année, dans le discours budgétaire, le Premier ministre avait annoncé l’enlèvement de cette interdiction, et la loi a bel et bien été amendée en ce sens. Sauf que cet amendement n’a pas encore été publié dans la Government Gazette.

Alors que l’Assemblee nationale est maintenant en congé et qu’une dissolution est très probable, ces travailleurs se demandent combien de temps encore doivent-ils attendre pour pouvoir recommencer à travailler. « La vieille feraille ne peut être stockée pendant longtemps et du fait que nous ne pouvons travailler, nous ne pouvons pas en acquérir avant le renouvellement de nos permis, »  expliquent-ils.

Ayant déjà investi dans leur commerce car le discours budgétaire faisait mention qu’ils pourraient exporter de nouveau à partir du 1er juillet, ces ‘scrap dealers’ en ont marre d’aller s’enquérir au ministère concerné. À chaque fois, c’est la même rengaine : « L’amendement sera publié incessamment ! » 

Ils tiennent à dénoncer le « favoritisme » au groupe Samlo. Ils ont tenu à rappeler que l’interdiction en 2016 n’était pas applicable à Samlo. « C’est clair qu’on nous mène en bateau pour protéger cette grosse compagnie », fustigent-ils.