« Si omission il y a eu, elle a été commise de bonne foi, d’autant que mes enfants ne sont plus mineurs », dit-il
Est-ce en raison de ses dénonciations sur les affaires Angus Road et Kistnen entre autres qui lui ont valu la dernière cabale du gouvernement ? En tout cas, le leader de l’Opposition y croit dur comme fer. Pas moins de trois ministres du gouvernement, nommément l’Attorney General Maneesh Gobin, Alan Ganoo et Avinash Teeluck ont réclamé la démission d’Arvin Boolell en milieu de semaine. Ce dernier n’a pas déclaré tous ses avoirs, selon eux. Or, le leader de l’Opposition dit n’avoir rien à cacher en optant de jouer la carte de la transparence. Il a ainsi circulé une copie de ses avoirs à la presse en soutenant qu’il les a toujours déclarés en bonne et due forme, et ce depuis 1991.
Les terrains dont le gouvernement l’accuse de n’avoir pas déclarés et qui sont maintenant au nom de ses fils, sont d’ailleurs mentionnés dans un affidavit juré en Cour suprême le 31 juillet 1991. La seule raison pourquoi ceux-ci ne figurent pas dans sa dernière « declaration of assets », explique-t-il, c’est parce que ses fils ne sont plus mineurs. « Si omission il y a eu, elle a été commise de bonne foi. J’en laisse le soin à mes hommes de loi. Je maintiens que je n’ai rien à cacher, d’autant qu’il s’agit des héritages et que je les avais déjà déclarés auparavant », insiste Arvin Boolell qui se dit prêt à collaborer avec les autorités si jamais il y a une enquête en cours.
