By DWM Team
Free and Fair Elections
Each government takes pride in proclaiming that Mauritius is a democratic country which respects the three branches of government, namely the Executive, the Parliament and the Judiciary and which organises general elections every five years.
Each government takes credit for establishing a number of independent institutions to ensure good governance.
It is true to say that all independent observers from different international organisations who come here for a very short period to observe our general elections have, qualified them as free and fair. They do not see the unfair practices before and during the electoral campaign.
A highly respected independent research institute, V-Dem, based in Sweden, which specialises in the measurement of democratic practices in 202 countries, has, in its past two consecutive reports qualified Mauritius as a standalone autocratizer. V-Dem does not scratch the surface. It analyses deeply and meticulously all the data and reports on the performance of the three branches of government and the key institutions in various sectors and rates, according to well established criteria, their performance in terms of good governance. It concludes that “the series of actions undermining democracy has led to a declassification of Mauritius to electoral autocracy in 2023.’’
It is no surprise that we have failed on many counts. The functioning of the Parliament under the present Speaker has been severely criticised. It has reached the lowest level ever. Law and Order has repeatedly been in the line of fire as the Commissioner of Police has been unable to show his mettle and has been ineffective on various chapters. Even the Judiciary has not been spared of criticism on several occasions.
Apart from the sheer waste of public funds pinpointed by the Director of Audit in his yearly report, it is a shame that public funds are used for political purposes in a disguised manner. Furthermore, a number of Public Officers and Police Officers regularly perform political duties under the cloak of government functions. This is unacceptable in a democratic country!
For its part, the MBC has failed to act independently, as per the MBC Act, but continues to obey blindly instructions from the government. Incredible as it may appear, the MBC Board is chaired by the Secretary to the Cabinet and Head of the Civil Service who works directly under the Prime Minister!
What about the functioning of the defunct ICAC and the appointment of its Director General to the new investigating body, FCC? The Prime Minister appoints whoever he wants as the FCC head and there is no Cabinet Minister who will dare to express a contrary view. How do we expect institutions to perform effectively?
The list is too long. Let us finally mention the undemocratic postponement of the Municipal elections year after year simply because the government has a majority in Parliament.
Who will take action to prevent the country from sliding further and further in the path of autocracy? Democracy Watch has sounded the alarm bell on many occasions, but it seems that the government finds nothing wrong. What can we expect now?
Will we be able to change course and return to democratic principles? To salvage the situation, we can only rely on the people to speak. The people hold the key. If they can vote freely without any form of pressure or coercion, they will determine the sort of society we will live in. Let us hope they make the right choice.
Projet graphite à raffiner : Tout à perdre ! Rien ou presque à gagner !
Texte : Private Notice Question. Le projet de raffinement de graphite malgache à Mer Rouge, zone portuaire, dans la main de Maître Kavi Ramano, ministre plutôt studieux (L’Express du 26.6.2024)
Commentaire de Democracy Watch : Risques énormes d’irrémédiable pollution, dont des pluies acides et pas seulement quand le vent tourne au nord-ouest, mais aussi de poussière de graphite. Amiante bis. Recette idéale pour faire fuir les touristes. Ce projet ne peut se concrétiser à Jin Fei en raison de la farouche résistance d’habitants de Baie du… Tombeau. Les oiseaux migrateurs de l’estuaire de la rivière Terre-Rouge seront hélas peut-être plus coopératifs. Ces migrants iront peut-être vers des cieux plus cléments et miséricordieux. Comment ne pas penser aux funestes explosions, ayant jeté l’opprobre internationale sur les autorités libanaises et pas seulement portuaires ?
L’Economic Development Board refuse ce projet mais peut-être en vain. La demande de permis EIA mentionne-t-elle les produits chimiques particulièrement nocifs, requis par pareil raffinement ? On les dit identiques à la fabrication d’explosifs. Si oui, qu’adviendra-t-il en cas de vol ? Veut-on inscrire Maurice parmi les pays susceptibles d’approvisionner les terroristes de tous poils en ingrédients, permettant la fabrication de bombes assassines. Ambassades, sises à Maurice, commencez à trembler ! La prochaine explosion pourrait ne pas faire fizett. La raffinerie du graphite nécessiterait 14 400 mètres de cubes d’eauPAR JOUR, retardant d’autant la réalisation de la promesse MSM d’eau 24/7 (sec). Qui traitera les eaux usées ? Les déchets iront-ils dangereusement surabonder à Mare-Chicose ? Pourquoi ne raffine-t-on pas à Madagascar ce graphite malgache ? Sert-on, ici, le bien commun ou des intérêts très, très, particuliers, en donnant le feu vert orangé à cette possible bombe à retardement ? Quelle consultation préalable de nos experts en environnement et de la population ? Qui au cabinet a intérêt à gratt insi maler so le dos ? Qui sème le vent, récolte la tempête ? Ne l’oublions pas.
Les manifestants anti-Netanya Hou ! sont-ils antisémites ?
Texte : Guerre à Gaza. Des dizaines de milliers d’… Israéliens manifestent contre Netayahou de sinistre mémoire (Défi du 24.6.2024)
Commentaire de Democracy Watch : Campagne électorale en France oblige, ceux qui n’approuvent pas le génocide, décrété par Netanya Hou ! au détriment de millions d’habitants de la Bande de Gaza, sont taxés d’antisémitisme, y compris par les Nouveaux Lepénistes. Faut pas nous prendre pour des idiots. « Sémite » vient de Sem, fils aîné, et plus chanceux que son cadet Cham, du patriarche Noé. Une tradition bimillénaire rattache à Sem des peuples du Proche Orient, autant juifs qu’arabes, voire éthiopiens. Le mot « sémite » est créé au 18e siècle pour désigner, non pas une composante de l’unique et indivisible race humaine, mais un groupe de langues principalement parlées au Proche-Orient. Par quelle absurdité peut-on qualifier d’antisémites ceux qui prennent fait et cause pour le peuple martyr …palestinien, dont font intrinsèquement partie aujourd’hui les habitants arabes et même chrétiens de Gaza ? Oublie-t-on que Jésus (Issa) de Nazareth, fils de Joseph (Yousouf) et de Marie (Myriam), a choisi, de toute éternité, d’être un sémite palestinien ? D’où notre question : sont-ce antisémites ces dizaines de milliers d’Israéliens, manifestant contre ce Netanya Hou ! en quête d’une solution finale pour éradiquer les habitants de Gaza, comme d’autres dégazent le gaz d’un liquide, sinon dégazonnent le gazon d’une bande de terre forcément sainte ? Sont-ils forcément des antisémites sous prétexte qu’ils veulent coller une moustache brune au faciès dudit Netanyahu ?
Maintenant, avec ou sans Netanyahu, le cessez le feu, le retour des otages Israéliens et des Palestiniens dans les prisons Israélienne, mais surtout la solution à un conflit qui a perdurée 75 ans (de 1948 à nos jours) avec l’établissement des 2 États. Et que commence la reconstruction de Gaza.
Qui se souvient de l’édito « énergies renouvelables » de Ph. Forget lors du sommet à Maurice de l’OUA d’août… 1976 ?
Textes : Energies renouvelables. Transition énergétique. Maurice se hisse à la 53e position mondiale (Défi du 20.6.2024).
For a sustainable energy policy for all small island states like MRU 1980- 2000- 2020-2040: through a combination of SOLAR/WIND/HYDRO/GEO/BIO, plus Fossil Fuels as back-up, during transition; plus Nuclear as an expensive, unsafe option? (Michael Atchia, environmental research student, Manchester, 1975).
Commentaire de Democracy Watch : Considérons ce domaine de l’énergie renouvelable, tellement crucial pour le demi-siècle à venir puisque notre part d’énergies renouvelables régresse au lieu du contraire, en matière de production d’électricité et du transport sur route. Comment ne pas se remémorer ici l’éditorial de Philippe Forget à l’occasion de l’ouverture du Sommet de l’Organisation de l’Unité Africaine, l’ancêtre de l’Union Africaine. Portant au sommet sa vocation journalistique, le directeur de L’Express se mue alors en prophète, osant rappeler au continent africain, présidé par le sinistre Idi Amin Dada, sa vocation planétaire, un mot d’ordre universel pour notre Humanité, entamant alors le dernier quart du 20e siècle et devant se préparer au passage à l’an 2000. Avec sa lucidité et son courage exemplaires, Philippe Forget ose dire à l’Afrique, réunie en Sommet, à l’Institut Mahatma Gandhi, déjà fonctionnel bien que non inauguré (il le sera en octobre 1976 par Indira Gandhi), qu’il faut déjà songer à remplacer les combustibles fossiles tellement polluants par des énergies renouvelables, comme le recommande déjà des chercheurs environnementaux. Forget insiste davantage sur l’énergie solaire car, rappelle-t-il, l’Afrique a du soleil à en revendre. Mais nul n’est prophète surtout journalistique dans son Landerneau. A fortiori dans le reste du monde. Le Parti Travailliste d’alors, pourtant dirigé par Seewoosagur Ramgoolam, n’a que faire des élucubrations d’un simple éditorialiste fût-il Philippe Forget, pourtant candidat travailliste le 23 octobre 1963 contre l’invincible Jules Koenig. Mais quand sonne l’heure de désigner des députés correctifs, selon le désir, non plus du gouverneur british born mais des leaders de parti, Chacha Ramgoolam préfère désigner Noëllie Chicorée plutôt que Forget ou Matou Delaître. Ne cherchons pas ailleurs la raison pour laquelle les énergies renouvelables n’entrent que pour moins de 20% dans notre production d’électricité en 2024. A croire qu’un politicien est incapable d’appréhender la moindre proposition irréprochable sous prétexte qu’elle ne vient pas de lui.