Democracy Watch Mauritius

Trois événements d’ordre planétaire et national interpellant !

Des lueurs démocratiques semblent se profiler à l’horizon car la réflexion, la consultation et l’écoute de l’autre reviennent avec force à la surface, vu que les enjeux de notre temps méritent une attention particulière. Ceci augure une nouvelle ère où le bien commun devient une alternative possible pour faire disparaître un comportement de suffisance qui prône une gouvernance égocentrique et autocratique.

Le dernier Conclave est porteur d’une vision qui ose fermer la porte aux spéculations et aux discussions futiles qui ne font que nourrir les rumeurs, les rivalités et des revendications concurrentes. Les consultations pré-conclave ont su donner le ton à une réflexion où les voix de tous ont été entendues et écoutées. La réflexion, l’écoute sont des piliers de la démocratie qui demandent à être valorisés car le conclave à huis clos a permis aux dirigeants de l’Église catholique romaine de prendre la décision qui s’avérait être juste pour les temps qui courent. Elle démontre avec justesse un esprit de consensus et de loyauté envers la mission qu’incarne cette institution qui pèse lourd dans l’univers de la gouvernance des peuples : petit État mais exemple immense en ce qu’il s’agit de promouvoir l’écoute et la réflexion comme éléments de base à une gouvernance axée sur le bien commun. C’est une manière de faire éminemment respectable et prometteuse.

Le deuxième événement qui demande une analyse rapprochée est bien les consultations que les États-Unis ont eues cette semaine avec le Royaume-Uni et la Chine suite aux décrets intempestifs du nouveau leader américain. L’orgueil qui émane de tout pouvoir illusionniste et manipulateur se heurte aujourd’hui aux réalités économiques d’un monde qui n’accepte plus les arrogances d’un pouvoir qui se croit absolu. Le soleil refait son apparition au-delà des nuages ténébreux qui semblaient prédire des situations déshumanisantes faisant fi de la dignité humaine. La démocratie n’est plus un idéal mais bien un style de gouvernance qui demande une attention particulière car de là, la paix tant attendue, la justice tant décriée et le bien commun tant évoqué deviendront des réalités de vie où tout homme, toute femme et tout enfant pourrait jouir d’une liberté fondée sur le respect de l’autre.

Le troisième événement qui a attiré notre attention est forcément les consultations pré-budgétaires du gouvernement mauricien fraîchement élu. Les attentes venant des promesses électorales sont aujourd’hui remises en question par les recommandations des institutions financières internationales qui osent remettre en perspective la gestion financière de la nation mauricienne. Ces consultations doivent s’orienter vers une démocratisation où l’accueil des idées et des suggestions faites ne soit pas marginalisé. Le service au peuple doit primer et ceci exige que le peuple puisse recevoir des explications sur le budget et que ceci soit accompli sans utiliser des monologues démagogiques qui ne font que du bruit comme le font le son des cymbales qui parfois font ombre à une harmonie épanouissante.

Pace of work of the Government

Who sets the pace of work of the Government? Obviously, it is the Cabinet under the leadership of the Prime Minister.

The Cabinet is vested with immense constitutional powers to pass laws, remodel the society and the economy, modernise the public service and other institutions, set the highest standards of good governance, law and order, and create a strong dose of confidence needed by the public and private sectors, the civil society and the population at large to propel our country in the right direction.

Are we satisfied with the pace of the new Government? If we go by the views expressed in the press, social media, we hear two voices. One which is disturbed and depressed by the regular unearthing of financial scandals attributed to the outgoing government and by doubts on the timely conclusion of the cases brought to court by the Financial Crimes Commission, bearing in mind that almost all the corruption charges levelled at the present Prime Minister some ten years ago by the then ICAC have been dismissed.

The other voice, aware of the disastrous legacy left by the previous government, but still not satisfied with the present pace of work ,wishes the present government to act more decisively in a speedy manner.

We are not here to judge which voice carries the day. The Cabinet which has at its disposal all the necessary information emanating from different ministries, departments, and other institutions, is in a better position to frame its own agenda and deal effectively with a multitude of problems. The Prime Minister and his Ministers have a crucial role to play in prioritising the government’s agenda to the satisfaction of the population.

What concerns Democracy Watch is that the government delivers on all its promises during its tenure of office. The Government has less than five years to go. It cannot go beyond that unless it wins the next general election. So, all the projects mentioned in the Government programme will have to be duly implemented. Losing precious time on inconclusive discussions and the postponement of important decisions on complex issues will be detrimental not only to the government but also to the entire population. One should not forget that the Opposition is just watching for the right moment.

Democracy Watch hopes that the government will leave behind non-pressing issues and use its time fully to focus on all essential issues. We need a faster pace of work.

DWM Team