Debatable police inquiry leads to debatable judgment
The long awaited judgment in the Police v/s Y.Sawmynaden case, commonly known as the Constituency Clerk case, was delivered by the Intermediate Criminal Court magistrate on the 30thMay 2024. In her 39-page judgment, the magistrate reached the conclusion that Mr. Sawmynaden should be given the benefit of doubt and therefore declared not guilty.
Understandably, Mr Sawmynaden was the first one to be relieved and to rejoice, followed by his lawyer and later on by the Prime Minister and leader of the MSM. All of them proudly expressed their faith in our justice system and in the same breath took the cudgel against Mrs S .Kistnen, the ‘supposed’ Constituency Clerk. The MSM leader did not miss the opportunity to lash out against all his political opponents who supported Mrs Kistnen.
Though crushed by the judgment, Mrs Kistnen gave an interview in Week-End newspaper on 2nd June and emphatically stated that she truthfully told the court that she never worked as Constituency Clerk and did not receive any remuneration from Mr Sawmynaden although the latter told Police that she was paid for that job.
In a brief interview in l’Express on the same day, lawyer R. Valayden mentioned some of the weak points in the judgment and the Police investigation and hinted that there were ample grounds to request the DPP to lodge an appeal.
Another lawyer, Mr R.Bhadain commented on the judgment on the social media and considered that the magistrate had to adjudicate in the light of the evidence produced in court, but what if the evidence brought up by the Police was not adequate and in fairness to all parties? He too held the view that the DPP should appeal.
At this stage, we do not know whether Mrs Kistnen’s lawyers have formally written to the DPP and whether the request for appeal will be entertained. If the DPP eventually moves for an appeal the case will probably be heard after the next general election, which means that Mr Sawmynaden will continue to enjoy the benefit of doubt.
The learned citizen knows that in all cases involving high profile politicians, the Police, through its own channel of communication, consults the PMO. What is the outcome of the consultation is an open question. We do not wish to speculate, but what is important is that the consultation process does not impinge on the sense of professionalism of police officers. If that happens, police will face harsh criticism. Just remember what the magistrate said in her report on the judicial inquiry into the death of Mr.Kistnen regarding the low standard of Police investigation.
Democracy Watch believes that we need fearless judges and magistrates to keep Police Officers on the right track as they are appointed to uphold the rule of law and not to favour political expediency.
Partis politiques, seuls ou presque, à vouloir dépouillement et scrutin le même jour
Texte : La multitude d’articles de journaux et de prises de position, suite au fructueux et instructif débat entamé par notre Commission électorale auprès de nos partis politiques et syndicats de fonctionnaires, au sujet d’une proposition à paternité variable de dépouillement des suffrages le même jour que le scrutin (Journaux divers à différentes dates)
Commentaire de Democracy Watch : Saluons bien bas d’abord cette décision de notre Commission électorale. Bon exemple à suivre en pareilles circonstances. Certains la trouvent tardive. Ne gâchons pas notre plaisir. Mieux vaut tard que jamais. En pareil débat, il y a plusieurs groupes de personnes à être plus directement concernés que l’ensemble de la population. Elles ont prioritairement voix au chapitre par rapport à cette majorité démographique, qui est moins structurée et plutôt indifférente. Il s’agit ici prioritairement d’une question de sécurité et de maintien de l’ordre public. Responsabilité policière par excellence. Le scrutin pose moins de problèmes sécuritaires que le dépouillement des suffrages. Celui-ci peut donner lieu, dans le pire des cas, à de fâcheuses émeutes populaires si jamais les résultats électoraux sont violemment contestés, pour des raisons valables ou infondées. Peut-on prendre le risque que de pareils dangers surviennent en pleine nuit ? En plein jour, notre Police devrait être en meilleure position pour ramener l’ordre public, avant que la situation ne dégénère irrémédiablement. Laissons la réponse à notre hiérarchie policière.
Après la police, c’est au tour de nos fonctionnaires, temporairement attachés au bon déroulement de toute élection, de nous dire s’ils préfèrent, surtout en matière d’élections générales (un million d’électeurs inscrits) ou d’élections municipales (environ un demi-million d’inscrits), que le dépouillement des suffrages ait lieu le lendemain, après une bonne nuit de récupération, ou le même soir que le scrutin, avec de possibles prolongements jusqu’aux aurores, non plus du même jour mais du lendemain, avec des possibilités de 24 heures, sinon de travail, du moins hors de leur domicile et d’un retour chez soi des plus aléatoires, au milieu de la nuit, avec des risques toujours possibles d’échauffourées, même dans des endroits reculés. De nouveau gardons-nous de répondre à leur place.
En tout dernier lieu viennent des politiciens qu’on dit « malheureux », mais que des adversaires plus chanceux qualifient volontiers de « mauvais perdants ». Ils sont pratiquement les seuls à vouloir un dépouillement le même jour (donc obligatoirement avant minuit) que le scrutin, si possible sans déplacement des urnes. Pour espérer justifier cette exigence, ils multiplient volontiers les insinuations de fraudes électorales. D’aucuns, dont des journalistes et même des éditorialistes, les avalent sans broncher. D’autres peut-être plus sensés réclament des précisions documentées, des preuves, des explications, pourquoi n’ont-ils pas réussi à les porter victorieusement devant nos instances régulatrices ayant le pouvoir de corriger ce qui mérite de l’être. Il leur revient de s’assurer du bon déroulement de nos élections avec l’aide de leurs seuls agents électoraux. Si ces derniers ne sont pas à la hauteur, ils n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes. Le militantisme c’était aussi mais initialement la formation des cadres du parti. Confer les séances dominicales de formation militante au cinéma Rio, Quatre-Bornes, mais dans les années 1970.
Il y a enfin l’épineuse (pour certains seulement) question du déplacement des urnes pour les rassembler, circonscription par circonscription, en un même lieu de dépouillement. La population ne comprend pas comment il pourrait être difficile à la Special Mobile Force de fournir le nombre de véhicules requis par chaque circonscription, pour assurer le déplacement des urnes en présence d’un agent du parti au pouvoir et d’un autre représentant de toutes les oppositions concernées. De même, nous ne comprenons pas les risques possibles de bourrage des urnes, si elles sont gardées dans une salle spéciale éclairée, sans nul occupant, fermée à autant de tours que souhaités, même par l’opposition, pour être ouverte, le lendemain matin, en présence des autorités concernées et des agents des partis politiques. En cas d’erreur de notre part, nous exigeons des protestations politiciennes mais dûment étayées et surtout prouvées au-delà de tout doute. Ici aussi nous exigeons des preuves convaincantes.
Votre impatience pour les Chagos égale la nôtre concernant Agaléga
Texte : Jugnauth : Lor Sagos mo pasians ena limit. Les discussions infructueuses avec des Anglais à ce sujet m’agacent (Mauricien du 20.5.2024)
Commentaire de Democracy Watch : Consolez-vous, Monsieur Jugnauth. Et dites-vous bien que votre impatience n’est pas plus aiguë que la nôtre concernant le futur de notre souveraineté sur nos îles Agaléga. Elle grandit au fur et à mesure que s’amplifient des rumeurs à l’effet que l’on voudrait resservir, à nos sœurs et frères agaléens, les plats frelatés déjà imposés à nos sœurs et frères chagossiens, dans nos tristes années 1960, quand, sous le prétexte fallacieux d’une simple base de communication, ils furent honteusement sacrifiés et lâchement immolés sur l’autel de notre Indépendance peu glorieuse car triste résultat d’un chantage que seuls British Born peuvent concocter (interdiction d’accoucher sur nos îles lointaines afin que le nourrisson puisse être déclaré à l’état-civil « né à l’hôpital Civil » sans adresse parentale, rapatriement forcé des îles lointaines pour le moindre bobo, impossibilité de trouver un moyen de retour sur l’île ancestrale, usage d’armes chimiques pour éliminer leurs animaux domestiques, etc.) A quoi sert de jouer les matamores aux Chagos si c’est pour s’aplatir à Agaléga ?
Elèves spéciaux derniers servis en transport scolaire financé par les contribuables
Texte : Transport gratuit (plus exactement payé par les contribuables) pour les élèves fréquentant les écoles Special Education Needs. Quelque 2 300 payant jusqu’ici le coût de leur transport alors que les nombreux autres élèves voyagent aux frais de la princesse « Contribuable » (L’Express du 15.5.2024)
Commentaire de Democracy Watch : Enfin, fin d’un handicap supplémentaire pour des élèves déjà fortement handicapés. La logique d’une sécurité sociale irréprochable voudrait qu’on ait commencé par ceux-ci. Nous finissons seulement par eux. Nous devons même nous contenter de cette assistance publique tellement tardive. Une saute d’humeur arrive si facilement. Pouvant même remettre en question ce qui est ici accordé aussi tardivement, comme à regret, à quelques mois des Législatives. Nous pensions naïvement que qui veut jouer les Père Noël doit comprendre que les moins chanceux ont priorité sur les plus chanceux.
By DWM Team