The gradual decline of our Parliament

Reference: The Prime Minister has not replied to 103 PQs from March to July, 2022, says the Opposition.

Comments: Citizens all over the world who have fought for the establishment of a democratic system of government in their countries have cherished the dream of a strong and vibrant Parliament where their elected representatives would freely and regularly discuss all the issues of concern to the population, the country, the region and the world.

We, in Mauritius, have worked hard for our Independence and our Constitution in which it is clearly spelt out in Chapter One that “Mauritius shall be a sovereign democratic State”. Wehave hoped that with our Republican status we would consolidate the functioning of our Parliament and feel proud to call it the temple of democracy. Is it the case?

What have we witnessed these past years? Far from being a forum for high-level debates focusing on the national interest, Parliament has gradually become a bitter battle ground not only between the Government and the Opposition, but also between the Speaker and the Opposition, much to the dismay of the population and equally to the Mauritian diaspora. The delirious rulings of the Speaker, barring many Opposition MPs from participating in several sittings have resulted in an increase of tension in the Chamber and impacted severely on the quality of the debates.

To add fuel to the fire, the Prime Minister and Leader of the House, we are told, has not replied to 103 PQs, the highest number on the score board. He is followed by the Minister of Finance. Now, this is a serious matter. It means that the Leader of the House himself does not attach much importance to questions raised by Opposition MPs. Sadly, he is not giving the good example.

What about the functioning of the various parliamentary committees? Do we have regular reports on their work? Let’s take the one on ICAC. It has not met for months. Who should take remedial action? The Leader of the House? The Speaker? Not easy to find answers.

What do the citizens feel about the live transmission of the Question Time and the parliamentary debates? One channel of the MBCTV has been dedicated for that purpose. As Parliament normally meets once weekly and enjoys long vacations, the channel is closed most of the time. What a shame? In other countries, that channel covers not only the lively Parliamentary debates, the work of different committees and Commissions but also interactions with members of the civil society.

 If nothing is done to review the functioning of our Parliament, Democracy Watch believes that the level of our Parliament will continue to decline up to a point when we will ask ourselves two simple questions. Is our Parliament gradually becoming irrelevant? Is our democratic system functioning as it should? We hope that our elected representatives will care to give us meaningful response to these questions.

Peuple préférant peut-être une vérité même frelatée quand l’allure judiciaire l’exaspère.

Texte : Edito : Damning ! …Courageux rapport d’une magistrate (Vidya Mungroo-Jugurnauth). … MSM préférant dévier l’attention en braquant les projecteurs plutôt sur la fuite de documents, avec menaces qu’un coupable puisse être innocenté, sous prétexte d’éventuel Trial by the Press (L’Express du 16.10.2022)

Commentaire de Democracy Watch : Au-delà de toute argumentation, même fournie par un ministre de la Justice, la parole doit finalement revenir au peuple. Le rapport d’une enquête judiciaire doit être remis au seul DPP qui n’a d’autre alternative, à moins de rayer l’affaire et mettre fin à toute poursuite au criminel, que de la référer à une police-tortue, ayant déjà conclu que cette énième victime de notre mafia partisane s’est suicidée, avant de s’immoler, peut-être entravée. Qui décrète cela ?  Le peuple donne-t-il tort à ceux ayant contribué à la divulgation d’un document qu’on espérait secret et fermé à double tour ? Nos procédures judiciaires vont-elles au-dessus de la volonté du peuple ?

On brandit la menace, en roulant les yeux, qu’un coupable puisse être acquitté et lavé de tout blâme, en raison de cette fuite aussi badine que celles de notre CWA. Cela arrangerait pourtant tant de choses. Rendre, par exemple, l’honorabilité à l’innommable. Le Peuple ne peut que s’en remettre, ici, à ses juges, en espérant peut-être que, en leur âme et conscience, ils trouveront l’astuce judiciaire permettant de condamner un coupable méritant de l’être, même s’il ose peu glorieusement se réfugier derrière le paravent d’un Trial by the Press, à la faveur d’une fuite aux origines inconnues et pas forcément médiatiques. La tâche de nos juges est encore de rendre justice au nom du peuple. C’est une mission sacrée, permettant de penser in petto « sacrilège » quand un coupable avéré échappe à la Justice des hommes, par la piètre entremise d’un …vice de procédure, ne méritant jamais mieux son appellation. Pauvre DPP ne pouvant que renvoyer une enquête policière mal ficelée à la police, ayant déjà conclu à l’immolation par le feu d’un suicidé.

A défaut de justice peut-être trop suspectée, ce bon peuple se contente probablement de s’approcher d’une vérité que nos presses écrites et audiovisuelles sont davantage en mesure de lui donner quasi instantanément. Il se peut fort bien que le pouvoir se passe volontiers d’une vérité derrière laquelle court le peuple désespérément. Qui, ici, a peur de la vérité ? Il n’y a pas, en fait, de Peuple mais une association nationale d’individus, chacun pensant seulement ce qu’il estime être sa vérité, compte tenu des informations mises à sa disposition ou qu’il juge plus fiables et crédibles que les tardives déclarations officielles surtout télévisées mais tellement téléguidées par des officines de bas étages. Il est possible de crucifier un prophète ou un journaliste proclamant une vérité peut-être déplaisante et même une certaine justice. Mais vous ne pourrez jamais empêcher quelqu’un de penser que celui qui a « suicidé » Kistnen s’en sort honorablement à bon compte, grâce à d’occultes protections, qu’on a le droit d’épeler autrement.

Le ministre de la Justice développe un autre point bigrement intéressant. Cette providentielle fuite peut innocenter un coupable. D’accord ! Mais, en pareil cas, à qui profite le crime ? Comment empêcherle bon peuple mauricien de penser désormais que cecoupable en voie de retrouver sa virginité effleurée de très loin, peut être diablement intéressé par une fuite venant tellement à point. Cela s’est largement pratiqué dans un passé récent quand de magistrales parodies acceptaient trop facilement de servir de basse-cour à la dévotion d’un chef moins culinaire que d’autres.

Tout timbré passionné sait qu’il existe déjà un bureau de poste aux Chagos

Texte : 250 ans de la poste mauricienne. Un ministre salue le travail des postiers confinés. « Je suis un philatéliste passionné… Je rêve d’un bureau de poste aux Chagos » (Week-end du 9.10.2022)

Commentaire de Democracy Watch : Arrête rêver camarade. Il y a déjà un bureau de poste aux Chagos. Il se trouve à Diego Garcia. Il émet même des timbres-poste (du British Indian Ocean Territory) qui, pour ne plus être reconnus par les instances philatéliques et postales internationales, ne peuvent que voir leur cote prendre l’ascenseur. Cela le premier timbré passionné vous l’expliquera mieux que Democracy Watch. Pourvu qu’ils ne vaillent pas plus cher à l’avenir que nos Post-Office stamps (red penny et blue two pence).

DWM Team