Des écoliers (Grade 3) qui ne veulent pas regagner leur classe…

Une enseignante dans la ligne de mire de la SEDEC

Sunday Times avait fait état d’un élève maltraité par son enseignante de classe sur son site web en août. Or, ce ne serait que le ‘tip of the iceberg’. En effet, depuis le début de cette année-ci, plusieurs parents se sont plaints des comportement de cette enseignante à la direction d’une école de la capitale tombant sous l’égide de la Roman Catholic Education Authority (RCEA).

C’est une mère de famille qui avait fait le premier pas. Son fils Bryan (prénom fictif), 7 ans, était rentré à la maison le mercredi 21 août après les heures de classe avec des rougeurs à l’œil. Questionné sur sa blessure, le petit avait expliqué que : « Miss fine batte mwa avek ene livre akoz mone mal fer trois devoirs ». Inquiète, la mère emmène son fils à l’hôpital pour les premiers soins. C’est là que le médecin lui conseille de faire une demande pour une ‘Form 58’. C’est ce que fait éventuellement la mère.

Le lendemain, soit le jeudi 22 août, les parents du petit Bryan se rendent à l’école pour des explications auprès de la direction et de l’enseignante. La maman devait exprimer sa surprise quand l’adjointe de la maîtresse d’école lui fit comprendre que c’est la méthode utilisée par l’enseignante, qui ne souhaite pas rencontrer les parents, car elle ne quitte pas sa classe pour des incidents comme cela. Les parents de Bryan, outrés, condamnent fermement la façon d’agir de l’enseignante. Ils decident de porter l’affaire devant la Child Development Unit (CDU) et le ministère de l’Éducation. L’enseignante a été convoquée par le Service diocésain de l’Éducation catholique (SEDEC) pour des explications.

Depuis, son comportement s’est amélioré auprès du petit Bryan, mais apparemment, les vieilles habitudes ont la vie dure. C’est maintenant un autre élève de la classe qui ne veut plus aller à l’école. Selon la grand-mère de Dylan (prénom fictif), « Mon petit-fils aime beaucoup l’école et il est un enfant très jovial, mais depuis que cette miss enseigne sa classe, mon petit-fils a changé. » Ce n’est pas la première fois que le petit Dylan a des soucis avec la prof. Selon l’enfant, la miss lui a dit un jour qu’il n’avait pas d’amour propre !. Le calvaire du petit ne prend pas fin. Ne pouvant plus supporter la façon dont la miss agit envers lui en classe, il ne part plus à l’école.

La grand-mère nous explique que cette situation est devenue de plus en plus difficile pour toute la famille. Étant âgée, la grand-mère est dernièrement tombée malade. Elle essaie toujours de trouver une solution pour son petit-fils.

Du côté du SDEC, le responsable de la communication, Clive Anseline explique qu’il y a des procédures à suivre avant de prendre des sanctions. Comme c’est le troisième trimestre, une décision subite qui n’est pas basée sur les faits, pourrait avoir des répercussions sur les élèves eux-même et sur leur performance. Toutefois, il ressortirait que les procédures ont été bien enclenchées et après enquête, le SDEC va décider de la marche à suivre..