Des employés de City Club et Peace Angel licenciés sans compensation

Deux compagnies bien connues ont décidé de mettre la clé sous le paillasson. Il s’agit de Peace Angel et de City Club. Les employés craignent de ne pas être rémunérés pour leur temps de service. La colère et l’inquiétude s’installent.

Selon une source de City Club, qui existe depuis environ 50 ans, la compagnie ferme ses portes et ne compte pas rémunérer les employés pour leur temps de service. Outre cela, on nous affirme qu’il y a eu un retard sur leur salaire pour le mois de juin par manque d’une signature.

Le vendredi 30 juin était le dernier jour d’opération du club. Cette même source nous affirme que tous les employés iront s’adresser à la direction pour réclamer leur droit, demain le 3 juillet. Le bureau de l’emploi est toutefois en possession de ce dossier.

Même son de cloche du côté de la compagnie Peace Angel. Quelques employés craignent de ne pas être compensés.  D’ailleurs une des usines aurait déjà fermé ses portes et certains attendent d’être payés.  Des retards sur leur salaire sont aussi à déplorer.

Nous avons essayé d’avoir la version de la direction de City Club, mais en vain. Quant au propriétaire et gérant de Peace Angel, il nie les faits. Pour lui, c’est tout simplement des rumeurs que certains employés colportent à son égard. « Parmi les travailleurs, il y en a qui n’aiment pas travailler, d’autres qui ne font pas leur travail comme il se doit ou qui volent des produits. Ils inventent des choses sur moi », lance-t-il. Cependant, il avoue avoir fait du retard dans le paiement de ses employés mais affirme les avoir payés après. Au sujet de la fermeture des magasins Peace Angel, le propriétaire nous confie qu’il souhaite focaliser sur son nouveau business ; les deux cafés qui viennent d’ouvrir, un au Caudan et l’autre à Grand Baie. De ce fait, il n’a pas forcément beaucoup de temps à consacrer à ses 12 magasins. Notre interlocuteur déclare que sur ses 12 ‘retail shops’, seuls 3 ou 4 seront opérationnels soit ceux à Port-Louis et à Rose-Hill. « Je revois le fonctionnement et la structure de mon business afin que j’offre le meilleur service à mes clients », souligne-t-il.

Mais, quel sort est réservé aux employés ?