Des Hadjis bernés par le séjour à Aziziah

  • L’intervention de Showkutally Soodhun rendue nécessaire. « I will put you in jail », lance-t-il à un responsable de l’hôtel

Un groupe de pèlerins mauriciens se retrouve au centre d’une expérience bouleversante pendant leur pèlerinage, suscitant indignation et interrogations sur la gestion et la planification de leur séjour.

Tout d’abord, les pèlerins ne pouvaient effectuer leurs cinq prières quotidiennes à la Masjid al-Haram. À Aziziah, loin du site sacré, il leur a été presque impossible de se rendre aux prières à la mosquée. L’hébergement, présenté comme haut de gamme, s’est avéré excessivement cher par rapport à d’autres hôtels à La Mecque.

Le départ de Makkah à Madinah s’est transformé en un véritable cauchemar logistique. Les pèlerins ont dû attendre presqu’une journée dans le hall de l’hôtel avant qu’un transport ne soit organisé. À leur arrivée à Madinah, nombreux sont ceux qui ont déploré la qualité médiocre de la nourriture fournie.

Retour à Aziziah – Une surprise désastreuse

Le retour à Ar-Rusayfa, Aziziah, s’est révélé être un cauchemar. De nombreuses chambres ayant été fermées par les autorités, de nombreux pèlerins ont dû dormir dans le hall de l’hôtel. L’intervention de l’ambassadeur Showkutally Soodhun a été nécessaire pour remédier à cette situation désastreuse. La nourriture était si mauvaise que l’ambassadeur aurait menacé un responsable de l’hôtel en disant : « I will put you in jail ». Et d’ajouter que « in Mauritius, we don’t give the dog such type of food ». 

Les pèlerins exigent maintenant des réponses. Comment l’agent a-t-il pu réserver un hôtel dont de nombreuses chambres ont été fermées par les autorités saoudiennes ? Quel rôle la mission du Centre Culturel Islamique a-t-elle joué dans ce fiasco ? Certains de ces appart-hôtels appartiennent-ils à un proche d’une haute personnalité de l’ICC ?

Les pèlerins affectés réclament une enquête approfondie sur ces événements troublants pour garantir que de tels problèmes ne perturbent plus les futurs pèlerinages. La communauté est unie pour demander responsabilité et transparence de la part des responsables de cette épreuve pénible.