2024 sera une année décisive. Et possiblement libératrice pour le pays. Elle est donc synonyme d’espoir. Mais pour que cela se concrétise, il faudra que les Mauriciens jouent les bonnes cartes aux prochaines élections générales. Faut-il encore qu’on revienne sur tous les abus, scandales et mauvaise gestion du gouvernement MSM ? À l’exception des chatwas qui ont « tappe plein », tout le reste sait qu’il faut un changement de régime. Même Pravind Jugnauth réalise le danger dans lequel il se retrouve. D’où les mesures, essentiellement monétaires, annoncées depuis la fin de l’année dernière. Après s’être assuré que les proches du régime se remplissent les poches à travers de faramineux contrats tout au long de son mandat, et surtout pendant la pandémie de Covid-19 lorsque la population était presque à genoux, il partage maintenant des miettes à différentes catégories de personnes. Et cela, en ciblant sciemment et stratégiquement les bénéficiaires. Et il n’y a pas de doute que cette politique populiste et électoraliste se poursuivra jusqu’aux échéances électorales.
Il incombe donc aux Mauriciens de décider de leur sort et de celui du pays. Se laisseront-ils berner par le « money politics » qui invite l’inflation et qui ronge leur pouvoir d’achat ? Accepteront-ils que leurs droits et libertés soient toujours bafoués ? Choisiront-ils un gouvernement qui mène, depuis plusieurs années, le pays droit sur la voie de l’autocratie ou vers un autre bloc qui promet une rupture avec le système et la gestion actuelle ? Les électeurs ont le devoir de choisir le prochain gouvernement de façon judicieuse, en prenant en compte le système électoral du pays. Qu’on le veuille ou pas, une lutte à trois pourrait jouer en faveur du MSM et de ses alliés. N’oublions pas l’épisode 2019 lorsque Pravind Jugnauth s’était de nouveau retrouvé à la tête du pays avec 27% de votes. Un bis repetita sonnera le glas pour le pays. Les caisses de l’État sont déjà vides, comme l’indique le ciblage pratiqué pour la hausse de la pension à Rs 13 500. Les institutions ne fonctionnent plus. Le law and order est en déclin. La drogue prend des proportions alarmantes et incontrôlables. Les jeunes quittent le pays massivement… Est-ce ce qu’on veut pour le pays ? Le destin est entre nos mains, car le compte à rebours a déjà commencé.


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