En Cour suprême : L’ancien CEO d’Air Mauritius n’aura pas les Rs 50 millions réclamées

Le juge Abdurafeek Hamuth de la Cour suprême a donné gain de cause à Air Mauritius qui était poursuivi par son ancien CEO Soobhiraj Bungsraz. Ce dernier réclamait des dommages à hauteur de Rs 50 millions à son ancien employeur. Soobhiraj Bungsraz reprochait à Air Mauritius d’avoir commis une faute professionnelle grave en mettant fin à son contrat.

Pour rappel Soobhiraj Bungsraz avait été employé par la compagnie nationale d’aviation le 1er octobre 2010 et a été mis à la porte, explique l’ancien CEO, « sans aucune raison ou justification ». Il avait reçu un peu plus de Rs 1,6 millions comme compensation. En cour, Soobhiraj Bungsraz a affirmé qu’Air Mauritius avait un motif caché, inavoué en mettant fin à son contrat de façon arbitraire, unilatérale et irraisonnable.

Dans son jugement, le juge Hamuth a expliqué que Soobhiraj Bungsraz, par rapport aux dommages moraux et l’impact financier qu’a eu la résiliation du contrat, a quand même pu partir pour l’Australie où il a très vite eu un emploi avec un salaire mensuel d’environ 6000 dollars australiens.

« Bien que le plaignant ait subi des préjudices après la résiliation de son contrat, il n’a pas eu de difficulté à retourner en Australie et y trouver un emploi. La résiliation prématurée du contrat n’a pas détruit le plaignant sur le plan professionnel », a observé le juge Hamuth.

Et d’ajouter: « I find that the plaintiff has failed to prove his case on a balance of probabilities, and that he is not entitled to anything more than Rs 1,644,758.06 which was paid to him. »