Enquête sur la fuite des documents au ministère de la Santé : Des Whistleblowers à risque ?

Deux ordinateurs saisis au siège du ministère de la Santé et quatre fonctionnaires sont dans le collimateur des enquêteurs du Central Criminal Investigation Department (CCID). Certains affichent déjà une crainte depuis la descente policière, affirmant que des whistleblowers peuvent se retrouver dans le box des accusés.

Quatre fonctionnaires ont déjà été identifiés à ce stade de l’enquête et ils seront prochainement convoqués par les enquêteurs du CCID pour donner leurs versions des faits. D’abord, les limiers veulent faire examiner les deux ordinateurs saisis avant de procéder à des interrogatoires.  A ce stade, les enquêteurs soupçonnent que les documents fuités ont été remis à l’opposition à travers des intermédiaires.

Mais ce qui inquiète le plus, ce sont les Whistleblowers dans cette affaire. Feront-ils face à un procès pour Breach Of Confidentiality ou Complot ? En tout cas, les choses sérieuses débutent cette semaine. Les enquêteurs comptent passer au crible les téléphones portables des potentiels suspects dans cette affaire, pour tenter de savoir, avec qui ils ont été en contact, et surtout de savoir, s’ils ont été en contact avec des membres de la presse, ou des députés de l’opposition. Des documents jamais déposés au parlement ont atteri sur la place publique. Des documents qualifiés comme hautement confidentiels.

Cela fait déjà un mois que l’achat de médicaments par l’Emergency Procurement avec la COVID 19 fait polémique. Pratiquement tous les dossiers concernant cet exercice d’achats de médicaments ont été publiés dans les médias.