Entreprise : Le ‘happy corner’ de Sarah

Nous vous invitons à découvrir avec nous la petite entreprise en ligne de Sarah Abdool Raheem, 28 ans, qui conçoit et fabrique divers accessoires féminins. Mais pour cette dernière, il s’agit plus d’une passion que de tout autre chose.

Sarah Abdool Raheem est âgée de 28 ans et habite Souillac. Après avoir vécu un certain temps à l’étranger, elle est retournée à Maurice. Elle travaille actuellement à plein temps dans une entreprise globale de services professionnels, et suit une formation depuis un an à  distance dans le domaine informatique à l’Open University of Mauritius. « Pour moi, l’informatique a toujours été une passion. C’est pour cette raison que j’ai opté pour l’informatique en ce qui concerne mes études tertiaires, et je compte tracer ma voie dans cette filière », nous confie-t-elle.

Elle nous décrit son autre grande passion : sa petite entreprise en ligne, Sakurah, où elle fabrique divers accessoires durant ses heures perdues, principalement pour la gente féminine, dont des ‘scrunchies’, des masques anti-covid ou encore des porte-monnaie en toile. (Pour ceux qui ne le savent pas, un ‘scrunchie’ est un ruban élastique enrobé de toile, que l’on peut utiliser comme barrette pour retenir les cheveux ou comme bracelet.) Pour l’instant, elle gère cette activité uniquement en ligne, via les réseaux sociaux tels que Facebook, Instagram et TikTok.

« Quand je conçois et fabrique mes articles, je garde espoir qu’ils apporteront du bonheur et de la bonne humeur à utilisateur », dit-elle. Elle se sent grandement fier quand quelqu’un porte ses créations.

Elle nous explique la signification de ‘Sakurah’ : c’est une combinaison entre sakura, la fleur du cerisier japonais et les trois dernières lettres de son nom, Sarah. Cette fleur symbolise l’optimisme, le bonheur, la beauté de la vie et la féminité. « Ce sont les caractéristiques que je mets en avant avec mes créations », nous dit-elle.

Il faut aussi savoir que Sarah a toujours aimé les divers accessoires féminins. En fusionnant cette attirance pour les accessoires féminins et sa créativité, Sakurah a ainsi vu le jour.

Tout a commencé sur les réseaux sociaux, Facebook dans un premier temps, puis Instagram, en août 2020. Motivée à bloc, elle s’est lancée à la conquête d’un désir qu’elle avait depuis des années, et l’a fait devenir une réalité. « J’ai toujours voulu faire quelque chose pour moi-même, d’avoir un espace pour moi où je pourrai créer quelque chose à partager avec d’autres personnes », nous dit-elle.

« Je ne considère pas vraiment cette activité comme une entreprise. Mais peut-être qu’un jour, cela deviendra une vraie entreprise, qui sait ? C’est pour moi plutôt un passe-temps, que j’appelle mon ‘happy corner’, où je peux donner libre cours à ma créativité. Décider quoi créer, décider quelles couleurs utiliser, l’interaction avec les gens, la gestion des pages Facebook et Instagram, autant de facettes qui me plaisent dans cette activité », ajoute-t-elle.

Ainsi, durant ses heures perdues, Sarah établit des liens avec les gens, avec lesquels elle partage ses créations, ou bien prend les commandes. Une fois qu’elle a reçu une commande, elle travaille dessus le soir et après deux jours au maximum, elle l’expédie au client.

« C’est difficile de se faire connaître en ligne »

À quelles difficultés a-t-elle eu à faire face ? La première difficulté majeure : se faire connaître en ligne, alors que la concurrence est rude sur la Toile, avec beaucoup de créateurs talentueux, nous décrit-elle. Selon elle, les gens sont toujours un peu méfiants en ligne, et beaucoup craignent encore de faire leurs achats en ligne à cause des arnaques. Mais petit à petit, elle  a pu faire connaître aux gens ses œuvres et à gagner leur confiance.

Derrière ce projet, elle a eu le soutien de sa famille, notamment de sa mère et de son père qui l’ont aidée tout au long de l’aventure. Ses chers amis (Ashna, Kevin et Jubran) l’ont aussi beaucoup aidée. Elle les remercie sincèrement d’être restés auprès d’elle, de l’avoir soutenue et de l’avoir encouragée à aller de l’avant pour former son entreprise.

Ses projets pour l’avenir ? Elle souhaite aller plus loin en mettant sur pied une véritable entreprise.