Exportation de vieille ferraille : Des opérateurs réclament la relance de l’activité

Depuis quelques jours, le gouvernement fait face à un fort lobby de plusieurs opérateurs dans le monde du « scrap metal ». En effet, dans une correspondance adressée au ministère du Commerce, les opérateurs demandent à Ashit Gungah de lever l’interdiction qui pèse sur le ramassage de la vieille ferraille et de l’exportation de celle-ci. Dans la lettre en date du 9 avril, les opérateurs présentent leurs arguments.

« Since the ban of scrap metals in June 2016, nearly three years has lapsed and after all this time the situation of collectors, dealers and all concerned have become from bad to worse », disent-ils. Ils poursuivent en écrivant, « In 2016, we were given Guarantee from your Ministry that we will be paid the International price and that we will get our payment on time. We are nearly getting only one third of the International market rate and payments are not being made as assured by your Ministry. We have to beg for our payment daily. As the consumption capacity of the local company is not even one third of material generated monthly, there is a surplus of scrap all over the island. »

Ces derniers se réfèrent ainsi aux recommandations de la Competition Commission en leur faveur pour accentuer la pression. Par ailleurs, le pays exportait quelque 200 conteneurs pour 400 tonnes de vieille ferraille transposées en barres de fer par mois. Mais, en réalité, on produit quelque 4 000 tonnes mensuellement et une seule entreprise traite 1300 tonnes, ce qui fait qu’il reste 2 300 tonnes dans la nature, non traitées. Ces usines de recyclage avancent que le pays gagnerait environ $ 100 millions par an en matière d’entrée d’argent si on traitait toutes ces ferrailles qui traînent dans la nature.