À l’occasion de l’observation simultanée de la Journée Al Quds (Jérusalem), le dernier vendredi de Ramadan, chaque année, de celle de la Palestine Land Day et de l’Israeli Apartheid Week, ainsi que la vingtième année d’activités du mouvement BDS, le mouvement islamique Flag (Flambeau Action Group) et sa cellule, Action for Palestine, réitèrent au gouvernement leur demande en faveur de la rupture de toutes relations, diplomatiques et commerciales, avec l’État sioniste usurpateur. Flag a sollicité, en ce sens, des rencontres avec le Premier ministre, le Dr Navin Ramgoolam, et le Premier ministre adjoint, M. Paul Bérenger.
Tout en appréciant la condamnation récente, par Maurice, de la reprise du génocide à Gaza, position que n’avait jamais envisagée le régime Jugnauth, quasi absent de la scène internationale, Flag estime, par la voix de son président, Mosadeq Sahebdin, que Maurice devrait prendre une position plus tranchée à l’encontre du régime sioniste.
La rupture des relations diplomatiques et autres avec Israël, par Maurice, enverra, selon Flag, un signal fort au monde entier quant à la position de notre pays concernant la reprise du génocide à Gaza, malgré les négociations autour de la décolonisation des Chagos. Le mouvement islamique estime que ces deux questions ne sont pas liées, le gouvernement devant accentuer son action contre l’État paria d’Israël, sans crainte de pression des britanniques ou des américains.
Dans le même ordre d’idée, Flag est d’avis que le Gouvernent mauricien devait se joindre à l’action de l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice, comme l’ont fait une dizaine de pays.
Sur le plan local, le mouvement islamique craint que Maurice n’accueille, sur son sol, des criminels de guerre, des soldats de l’IDF en vacances à Maurice, sous couvert de passeports émiratis. Nous exigeons de l’autorité de l’Immigration une vigilance accrue afin d’éviter que Maurice soit perçue comme complice du génocide.
Sur le plan local, toujours, Flag demande au Gouvernement de s’assurer qu’il n’y ait pas sur nos sols, des sionistes sud-africains. « Nous craignons qu’il y ait, parmi les sud-africains ayant élu domicile à Maurice, par la vente probable de passeports mauriciens comme des petits pains par l’ancien régime, des adhérents du sionisme », affirme Mosadeq Sahebdin.
Dans la même lignée, nous attendons du Gouvernent qu’il mette un frein à la vente de propriétés à Maurice aux sionistes sud-africains. Flag soupçonne que des malls auraient été récemment vendus à des sionistes sud-africains dans le nord du pays.
Dans un autre domaine, le mouvement demande au Gouvernement de légiférer en vue d’assurer une totale transparence dans les pratiques d’investissement des fonds d’investissement locaux dans des entités impliquées dans le financement de la fabrication et la vente d’armes à Israël.
Flag voudrait enfin rappeler aux mauriciens la nécessité de maintenir le boycott des produits israéliens, afin d’affaiblir l’économie de ce pays qui a basculé dans l’illégitimité, comme l’ont souligné les Nations Unies.
Mosadeq Sahebdin
Président
Flag