Dans une lettre adressée au chairman du Centre Culturel Islamique le 3 octobre dernier, le Maulana Shamim Khodadin dénonce plusieurs manquements notés lors du dernier pèlerinage à la Mecque. Le président du ‘Sunniy Ulama and Aïmamah Council’ (SUAC) soutient d’emblée que l’organisation du hadj par l’organisme a débuté tardivement, pénalisant ainsi ceux qui voulaient accomplir le cinquième pilier de l’Islam. Le prix exorbitant du hadj, initialement fixé à Rs 300 000, est aussi déploré. Le Maulana Khodadin pose ainsi une série de questions auxquelles il souhaite une réponse de la part du président de l’ICC. « We trust that the Board will respond to our queries and provide the necessary clarifications in good faith », dit-il.
Le Maulana Khodadin réclame d’abord des éclaircissements sur le tarif de Rs 300 000. Qui a donné des instructions aux officiers de l’ICC pour communiquer ce montant aux éventuels hadjis ? Comment ce prix a-t-il finalement été réduit à Rs 247 000 ? Aurait-il baissé s’il n’y avait pas eu de protestations ? Combien de personnes ont-elles refusé d’accomplir le hadj basé sur le coût annoncé initialement ? Combien d’entre elles ont été contactées de nouveau après que le prix ait été revu à la baisse ? Ce sont là autant de questions que le président du SUAC se pose. Il veut aussi savoir le nombre de nominés politiques qui ont eu des visas basés sur des recommandations ministérielles.
Le coût du Qurbani et des ‘Special Services’ inclus dans le package est aussi dénoncé. « Hats off to the one agent who tried to return the excess funds on Qurbani to Hajee but other agents and some ICC officers were totally against this. Again, can we know in whose pocket has the excess funds on Qurbani been kept ? », demande le Maulana Khodadin. Ce dernier se désole que la Covid-19 ait été utilisée comme prétexte pour écorcher vif les hadjis. « We trust that the Board of the ICC, its members and the government will have the courage to come forward and reply to the above queries faithfully », exhorte le président du SUAC.
