Ce samedi 23 mars marquera la reprise des courses hippiques. Une reprise qui se fera dans l’incertitude d’autant plus que la grogne s’installe au sein de la communauté des entraîneurs. Depuis quelques jours déjà, ils sont nombreux qui affichent ouvertement leur mécontentement face à la décision du Mauritius Turf Club de faire de la première épreuve classique de la saison, soit la Duchesse of York Cup, une épreuve «open ». Une décision prise au pied levé sans aucune consultation auprès des entraîneurs, disent-ils.
«C’est inadmissible de changer les conditions de coursse à si court préavis. Il nous est impossible de préparer et planifier l’entraînement correctement. Déjà que le milieu vit une crise sans précédent, si en plus on complique les règles en changeant à maintes reprises les conditions, alors comment faire pour travailler sereinement ? », s’interroge l’entraîneur Jean Michel Henry.
En parlant de crise, Jean Michel Henry rejoint l’assistant-entraîneur Emmanuel Bussier qui avait lui également critiqué le Mauritius Turf Club il y a quelques jours. À trois jours du coup d’envoi de la nouvelle saison, le club bicentenaire se retrouve avec une grosse crise à gérer. Comment éviter un éventuel boycott des écuries pour la journée inaugurale ?
