Hiteshwar Doomun mortellement agressé par son fils: « Papa la même ki responsable seki ine arrivé»

Le flou persiste toujours sur ce parricide, tard dans la soirée de vendredi à Mission Cross Road. Hiteshwar Doomun, 44 ans, a été retrouvé avec de multiples blessures. Le fils de la victime, Krishna Doomun a pris la fuite à l’arrivée de la police, mais a été arrêté dans la journée d’hier. Les voisins affirment qu’ils étaient terrorisés par la victime, qui avait un penchant pour l’alcool.

 C’est peu avant minuit que la police a été alertée d’une dispute entre père et fils. Arrivant sur les lieux, les policiers ont constaté que la victime gisait dans une mare de sang, avec des blessures. En route vers l’hôpital, la victime a expliqué que c’est une énième dispute avec son fils qui l’a mis dans cet état.

Mais la victime a rendu l’âme aux petites heures de samedi matin. La police s’est une nouvelle fois rendue sur les lieux. En apercevant les policiers de loin, le suspect devait prendre la fuite. Toutefois, dans la journée d’hier, le suspect devait être arrêté par la Criminal Investigation Division (CID) de Flacq. Il a nié toute implication dans cette affaire. Il a passé la nuit en cellule en attendant sa comparution devant la Bail and Remand Court ce matin, après une inculpation provisoire de meurtre.

À Mission Cross Road, les langues se délient après ce meurtre. « Papa la même ki responsable seki ine arrivé ! Nek li conne boire, après li craz partout. Zordi guetté kine arrivé ! », se désolent les voisins. Ils affirment que le père avait un penchant pour la bouteille. Il devenait incontrôlable et se mettait à saccager sa maison et jetait des provisions à la porte. Vendredi soir, les choses se sont envenimées après une énième dispute entre père et fils. Ce qui a été fatal pour Hiteshwar Doomun.

Indira Doomun : « Mo pas sagrin missié la, mo sagrin mo garçon »

Indira Doomun  vit séparée de son époux depuis plusieurs années. Cette femme de 45 ans a souvent été victime de violence domestique. Elle décide alors d’abandonner le toit conjugal pour aller se réfugier chez des proches, abandonnant ses deux fils avec son époux. « Mone déjà gagne batté ar li. La main casse en trois ! Aster banne zenfants la travay maçon. Couma zotte vini, li prend zotte l’argent li alle boire. Li ti pe force moi pou ale demande dimoune cash pou li ale boire. Mo pas sagrin missié la, mo sagrin mo garçon », nous explique Indira Doomun.