Ils font appel au ministre Soodhun pour revoir leur situation

Relogement des squatters de la Route Militaire

Le ministère du Logement et des Terres a procédé, vendredi dernier, à un exercice de tirage au sort afin de reloger quelque 274 squatters. Cet exercice suscite toutefois le mécontentement. En effet, treize familles habitant aux alentours du Canal Anglais, à la Route Militaire, Port-Louis, se sont vu attribuer un lopin de terre à Pointe-aux-Sables. Or, elles rejettent catégoriquement cette décision pour diverses raisons. Ces squatters font appel au ministre de tutelle, Showkutally Soodhun, afin de revoir leur situation.

 

Naz Baccus, porte-parole

« Nous lançons un appel au PM, à la Présidente et au ministre Showkutally Soodhun »

Lorsque nous sommes allés visiter le terrain à Pointe-aux-Sables, nous étions choqués. L’environnement est si isolé et abandonné. Ici, les grands-parents ainsi que les enfants sont habitués. La plupart des habitants reçoivent de l’aide sociale qui facilite leur mode de vie. Par ailleurs, nous lançons un appel au PM, à la Présidente et au ministre Showkutally Soodhun, d’analyser notre cas et de revoir la situation. Les vieilles personnes sont désespérées. Le ministre Showkutally Soodun avait garanti, lors d’une réunion, qu’il continuerait le travail, mais on ne constate aucune construction jusqu’ici sur le terrain.

 

Seetah Appasamy

« C’est difficile de réintégrer dans un nouvel environnement »

Je me retrouve actuellement dans une situation très difficile. Mon mari est paralysé et mon fils est grièvement malade. C’est difficile de les réintégrer dans un nouvel environnement surtout qu’à Port-Louis mon fils a plusieurs facilités telles que l’école. Ici nous avons accès à plusieurs centres. Je fais souvent des allers-retours à l’hôpital vu que deux malades chez moi sont sous traitements. En d’autres mots, je pense que le ministre du Logement et des Terres devrait revoir cette situation.

 

Tameem Mahamoodally

« Je reçois des l’aides sociale »

A Port-Louis, là où on vit actuellement, nous avons des ouvertures, le mosquée et des sociétés sont à notre disposition à n’importe quelle heure. J’ai quatre enfants et ce n’est vraiment pas évident car j’ai des difficultés à les nourrir, mais heureusement je reçois de l’aide sociale de la localité ainsi que de celle d’autres organisations pour les femmes. Nous préférons vivre dans un environnement aussi avantageux que Port- Louis ».