It’s a shame que le Speaker trouve que le mot shame est « unparliamentary » quand il est prononcé par un membre de l’Opposition, en l’occurrence Shakeel Mohamed, au point de le suspendre, sans accepter ses excuses, mais pas quand il émane des propos d’un membre du gouvernement, nommément Kailesh Jagutpal.
It’s a shame que ce shameless Speaker ne s’inspire pas de son homologue britannique, Sir Lindsay Hoyle, qui ne s’est pas offusqué ou « order out » qui que ce soit quand le mot shame a été utilisé abondamment contre le Premier ministre Boris Johnson au House of Commons, cette semaine.
It’s a shame que ce même shameless Speaker se plait toujours à suspendre des députés de l’opposition pour de longues périodes, malgré une affaire logée contre lui en Cour suprême par Arvin Boolell, alors que ces députés ont été votés par leur électorat pour y siéger et pour être leur porte-parole.
It’s a shame que le Premier ministre a remué ciel et terre pour s’arracher le contrôle du Champ-de-Mars des mains du MTC. Ce qui lui permet d’offrir l’organisation des courses hippiques à son principal bailleur de fonds sur un plateau d’argent.
It’s a shame qu’en se faisant, le chef du gouvernement s’assure que son financier s’enrichisse davantage, tout en fortifiant son trésor de guerre en vue des prochaines élections générales où des Bangladais, entre autres étrangers, pourront voter, contrairement à notre diaspora.
It’s a shame que ce même Pravind Jugnauth persiste et signe quand il s’agit de placer des pions et des agents politiques à des postes clés au sein des institutions publiques, comme il propose de le faire dans le cas d’Athon Murday, avocat dont l’intégrité et la crédibilité sont questionable, à la Commission des Droits de l’Homme.
It’s a shame que le Premier ministre se dévoue autant pour le confort financier de son entourage politique tandis qu’il contraint le peuple à se soumettre à des sacrifices énormes, en le plumant à tout bout de champ.
It’s a shame que le ministère des Finances nous impose un budget supplémentaire de Rs 9, 5 milliards, comme il l’a fait cette semaine, et qui est englouti majoritairement dans des dépenses opaques et douteuses. Cela pendant que le peuple est contraint à réfléchir à deux fois avant de dépenser un seul sou, même pour les dépenses les plus nécessitaires.
It’s a shame que le ministre de la Santé se cache shamelessly derrière la Covid-19 dans une vaine et grossière tentative de s’innocenter, encore une fois au Parlement mardi, dans le sillage d’une dilapidation en série des fonds publics sous le couvert d’achat exagéré de médicaments et d’équipements.
It’s a shame que nos enfants âgés de 5 à 11 ans sont appelés à se faire vacciner contre la Covid-19 alors qu’il a été scientifiquement prouvé que les enfants, hormis ceux qui souffrent de complications ou de pathologies chroniques, ne sont pas réellement affectés par la maladie sévère, d’autant que l’efficacité de la vaccination pour cette tranche d’âge n’a pas été prouvée.
It’s a shame que le port du masque est toujours obligatoire, pas pour prévenir la propagation du virus puisqu’une centaine de cas seulement est enregistrée par semaine, mais pour remplir les caisses de la trésorerie publique en imposant un quota de 5 contraventions par policier par jour pour non-port du masque.
It’s a shame que les restrictions sanitaires, dont les rassemblements ne dépassant pas 50 personnes, sont maintenues uniquement pour réduire au silence la population et de l’empêcher à manifester son indignation face à la hausse, souvent injustifiées, des prix.
It’s a shame que l’ACIM a dû avoir recours à la Cour suprême pour pouvoir tenir, hier, son rallye automobile contre la hausse des prix des carburants sans aucune restriction.
It’s a shame que tout cela se passe dans notre Motherland sous le règne de ce gouvernement dictateur et dominère.