Jean Georges Prosper: “ tout s’est assemblé comme de la magie”

Ce poème écrit des années de cela deviendra plus tard le chant national. Il est chanté avec beaucoup de fierté dans toutes les écoles à travers l’île. Notre hymne national ne serait pas de ce monde, si Jean Georges Prosper, écrivain et poète n’aurait pas trouvé cette inspiration. Une fois de plus ce chant sera entonné demain et notre quadricolore sera hissé dans toute sa fierté. Mais comment tout cela s’est produit…flashback

Tout commence à la fin des années 1967 et début 1968. Phillipe Gentil, compositeur et musicien, va composer sans le savoir l’hymne national du pays. En effet peu après avoir composé la musique, cette partition sera envoyée pour un concours de musique et de paroles, lancé par Sir Seewoosagur Ramgoolam. Par le plus grand des mystères, la composition de Phillipe Gentil est retenue. Le poème de Jean Georges Prosper est retenu, ce dernier décide de l’interpréter sur la composition de Phillipe Gentil. Sans surprise les paroles et la musique s’accordent et notre hymne national prend vie.

Les deux hommes parlent d’une inspiration divine et 50 ans plus tard c’est la même émotion qui se reflète. Ce fameux poème, Jean George Prosper l’a écrit en différentes langues, hindi et créole, entre autres. Il admire ses oeuvres mais comment traduire l’hymne national en créole et le rendre public. Dans son ouvrage intitulé Gloire à la Mère Patrie, Jean-Georges Prosper écrit : « (…) le pays Maurice, libre, indépendant ; un pays qui a sa place entière, bien à lui, à côté des autres pays du monde, avec son propre drapeau, son propre hymne national… »

Après 50 ans, l’île devra relever plusieurs défis et s’adapter à divers changements à venir.  Son amour pour l’île, Jean George Prosper ne peut pas le nié. Le 12 mars 1968, l’orchestre de la police sous les baguettes du maestro Freddy Lorrens joue l’hymne national devant des milliers de Mauriciens. Il devient alors la comptine du patriote. A chaque cérémonie et prestation, l’hymne retentit et devient signe de fierté. Longue vie à l’indépendance, longue vie à la République et longue vie à notre île.