Jeunes étudiants musulmans : Des propositions sur la gestion du Covid-19 au gouvernement

Les Jeunes étudiants musulmans de Maurice viennent vers le gouvernement de Maurice avec plusieurs propositions concrètes par rapport à la crise de Covid-19 auquel nous faisons face actuellement.

  •  Il faudrait utiliser la liste électorale et l’aide des conseillers locaux, ainsi que des membres du Parlement, pour identifier les supermarchés et mini-marchés régionaux et allouer un supermarché ou mini-marché à une personne en fonction de son adresse.
  •  Il faudrait réduire le nombre de personnes qui se précipitent vers leur point de ravitaillement en répartissant la liste des noms sur six jours, comme suit:

Jour 1: A – D

Jour 2: E – H

Jour 3: I – L

Jour 4: M – P

Jour 5: Q – T

Jour 6: U – Z.

  • Une autre alternative est un système ‘Drive Through’. Les fournisseurs doivent fournir une liste des articles disponibles, en ligne ou par SMS, et les clients passeront leurs commandes par téléphone et n’auront qu’à prendre leur colis à un jour désigné. Ainsi, les points de vente doivent être convertis en points de collecte, plutôt que des points de rassemblement des clients. Cela favorisera le ‘social distancing’.
  •  Il faudrait fournir des ressources matérielles aux ONG accréditées sur la plateforme de ‘Citizen Support Unit’, qui pourront alors fournir des volontaires, ce qui permettra d’organiser la distribution de colis alimentaires. Une attention particulière doit être accordée à ceux qui ne sont pas éligibles sur la liste de la NEF et à ceux qui ne détiennent pas de BRN et sont donc dans le secteur informel de l’économie.
  •  Il faudrait contrôler les frontières à l’entrée de chaque district par des barrages routiers, avec le soutien combiné de la SSU, de la SMF et des éléments de la MPF. Que seul le personnel autorisé, muni d’un ‘Work Access Permit’ (WAP) soit autorisé à bouger d’un district à un autre. Ceci afin d’éviter que des personnes infectées par le Covid-19 ne contaminent pas une localité qui a été épargnée par le virus. En outre, cela permettra de faciliter le ‘contact tracing.’
  •  La désinfection des bus, des gares routières, des supermarchés et des supérettes, comme le font les municipalités à La Réunion. Le nettoyage des espaces publics réduira encore les risques de propagation. On pourrait aussi envisager à procéder à la désinfection des espaces publics à l’aide de drones comme en Corée du Sud ou par hélicoptère, selon les moyens dont nous disposons. Comme les véhicules sont contrôlés aux frontières, les passagers des autobus devront passer le contrôle aux frontières des districts.
  •  Il faudrait examiner la possibilité de tester chaque ménage, comme en Afrique du Sud. À commencer par ceux vivant à proximité des centres de quarantaine et dans les régions fortement contaminées. Pour ceux qui doivent sortir en urgence ou pour le travail, mettre sur pied des stands de désinfection comme en Turquie, où l’on utilise des désinfectants pour les mains et où l’on vaporise des désinfectants pour ceux qui partent de chez eux et qui rentrent à la maison. Nous pourrions aller plus loin en imposant également aux personnes qui sortent de porter des gants afin qu’elles ne touchent pas une quelconque surface contaminée.
  • Il faudrait rechercher de l’aide internationalement, par exemple auprès de la Chine, surtout en ce qui concerne les équipements et les médicaments.
  •  Il faudrait demander à une équipe de psychologues de venir à la télévision et à la radio et de conseiller et d’expliquer aux gens comment faire face à la crise durant ce moment difficile. En outre, cela peut repousser tout risque de crise sociale prématurée, ou du moins le retarder autant que possible.
  •  Il faudrait diffuser des conseils médicaux sur la façon de renforcer le système immunitaire, avec des aliments disponibles dans la cuisine, comme les légumes et les fruits. De plus, des créneaux d’horaires doivent être mis à la disposition des ‘fitness coaches’, ou des bandes préenregistrées doivent être diffusées, sur une base quotidienne, afin que les gens puissent s’entraîner à domicile.
  • Les programmes de télévision et les programmes radiophoniques devraient être de nature plus humoristique pour des moments de rire, pour que l’on puisse garder un moral de fer.