Congomah

Situé presqu’au nord du pays et à proximité d’Épinay, le village de Congomah compte un peu plus de 2500 habitants. Terre foncièrement agricole, la culture vivrière y est légion, d’où sortent patate, manioc, pistache, bananes, ananas et surtout petits piments. La localité a probablement obtenu son nom en reconnaissance à Charles Congo, ancien propriétaire terrien de plusieurs arpents. A l’entrée même de ce village se trouve une clinique moderne et luxueuse, mais pour les habitants c’est une façade qui cache le sous-développement de Congomah.

Congomah : Un endroit avec une riche histoire agricole

Situé au pied d’une chaîne de montagnes et à une trentaine de minutes du jardin botanique de Pamplemousses, la localité de Congomah est propice à la l’agriculture. D’ailleurs, une grande partie de ses habitants s’adonnent à la culture vivrière. Manoj Burthun en est un exemple. Planteur de profession avec plus d’une trentaine d’années d’expérience, Manoj Burthun cultive entre autres du gingembre et de l’ananas sur plusieurs arpents de terrain dans cette localité. « La terre de Congomah est propice à la cultivation de plusieurs types de produits légumes et de condiments car l’air est à la fois humide et chaud », précise ce planteur.

D’emblée, il affirme aussi que c’est son unique gagne-pain et encourage par la même occasion les jeunes, surtout les chômeurs, à se tourner vers la culture vivrière, car c’est un secteur d’avenir.

Par ailleurs, les habitants soutiennent que le développement infrastructurel tournerait au ralenti à Congomah. De plus, la fourniture d’eau est quasi irrégulière et le transport en commun inadéquat.

Congomah Village Hall

Le Village hall sert de centre de loisirs et d’activités et des sessions de formation en yoga, zumba et couture. C’est aussi le lieu de rencontre pour les associations féminines et du 3ème âge de la localité.

 

Congomah Area Health Centre

Juxtaposé, il y a le centre de santé, ouvrable de 8 h 30 à 4 h les jours de semaine et de 8 h 30 à 12 h les samedis.

 La classe de yoga de Sarita Bogun

Sarita Bogan, monitrice de yoga employée par le ministère de la Santé propose des cours chaque lundi à partir de 11 h. « Les habitants, surtout la gente féminine sont très intéressés par les cours de yoga que je dispense, et ils sont nombreux à y participer », avance-t-elle.

 

« Le pont de tous les dangers » 

L’aménagement d’un pont le long de Jaddoo Lane se fait toujours attendre. Les promesses des politiciens de tout bord pour réaménager le pont sont restées non-tenues. L’étroitesse du pont ne permet que le passage d’un véhicule à la fois. « Nous avons à maintes reprises adressé des requêtes aux autorités dans le but l’agrandir mais nos démarches se sont révélées infructueuses », déplore Sunil, un habitant de l’endroit. Il lance ainsi un appel au gouvernement en particulier au ministre du Transport Nando Bodha d’entreprendre les travaux d’agrandissement le plus tôt possible. D’ailleurs, les habitants demandent aux autorités de faire aménager des ralentisseurs sur la route de Congomah car il y a eu trop d’accident sur cette route dans le passé.

Les Mariannes Wellness Sanctuary : Un joyau au cœur de Congomah

La clinique privée Les Mariannes Wellness Sanctuary est un établissement unique en son genre. Doté d’une connexion Wi-Fi gratuite, ce complexe propose un service d’hébergement avec plusieurs facilités à l’instar d’un restaurant, un service de spa, des jacuzzis et un parking privé. C’est le Dr Siddick Maudarbacus qui compte plus d’une trentaine d’années d’expérience dans le métier qui est derrière ce chef-d’œuvre.

Les Mariannes Wellness Sanctuary accueille aussi bien les Mauriciens que les étrangers.

Les accessoires des jeux dans ce jardin d’enfants sont en mauvais état et demandent réparation. Ce sont les enfants qui sont privés de ce loisir pour cause d’insécurité.