“Une commission d’enquête sur le drogue doit œuvrer dans la transparence sans parti pris. » Sa même pe arriver. SAJ fine sème divan li pé recolté tempète.
« Sir Anerood Jugnauth et Harish Boodhoo ont voulu ternir mon image de politicien pendant les travaux de la commission d’enquête sur la drogue présidée par Maurice Rault en 1986. »
En tant que leader du Parti Action Liberal (PAL) j’accueille favorablement la commission d’enquête qui est présidé par l’ancien juge Paul Lam Shang Leen. Cependant, j’ai dit que ladite commission doit opérer dans la transparence totale et ce sans aucun parti pris. « Une commission doit être indépendance et non pas enquêter uniquement sur de petits consommateurs de la drogue, mais aussi sur des grands barons, qui ne cessent de ternir l’usage de Maurice sur la scène internationale ».
J’ai également laissé entendre qu’il est très difficile (pour ne pas dire impossible) d’éliminer les barons de la drogue. J’ai dit que le gouvernement ne peut prendre en considération des témoignages des gens de la rue lors des travaux de la Commission d’enquête sur la drogue. Il faut se baser sur des évidences à travers la force policière (ADSU), qui doit impérativement présenter des preuves concrètes contre ls trafiquants de la drogue. «Pas capave ramasse n’importe qui dans la rue et qui pou vine dire qui li capave témoigne.
Victime de la dernière commission d’enquête sur la drogue 1986
Pour moi L. Ramsahok, la dernière commission d’enquête sur la drogue était une commission «ti bidon ». « Raffick Peerbaccus avait cité le nom de quelqu’un, qui, selon lui, aurait fait parvenir de la drogue. Maurice Rault avait averti Raffick Peerbaccus de ne pas accuser et de ne pas citer son nom. Les autres noms qui capave citer.
« Deux personnes en l’occurrence Sir Anerood Jugnauth et l’ancien vice-Premier ministre, Harish Boodhoo, voulaient mettre un terme à la prolifération de la drogue dans le pays et en finir avec les barons de la drogue. Soit disant ! Quelle bouffonnerie.
J’ai fait ressortir que deux personnes en l’occurence Sir Anerood Jugnauth et l’ancien vice-Premier ministre Harish Boodhoo, voulaient mettre un terme à la prolifération de la drogue dans le pays et en finir avec les barons de la drogue. «Zotte ti déclare zotte comme banne champions pour fini la drogue dans le pays». En 1985 et 1986, Harish Boodhoo écrivait plusieurs articles dans le journal « Le Socialiste » sous la signature d’Insaf. Il avait accusé Suren Poonith et moi-même et d’autres parlementaires comme étant des trafiquants de drogue. Je faisais partie de l’Assemblée à cette époque nationale et j’occupais les fonctions de secrétaire de l’organisation du MSM. J’étais un des fondateurs du parti soleil. »
Raffick Peerbaccus comme ‘star witness’
J’ai fait ressortir que Sir Anerood Jugnauth, aurait eu recours à un trafiquant de la drogue en l’occurrence Raffick Peerbaccus (comme star witness dans le but de dénoncer les trafiquants étant condamné par la cour pour huit ans de prison. Il avait fait appel. Il a été arrêté à l’aéroport de Plaisance. Les policiers avaient découvert des devises étrangères dans des boites de ‘mantègue’. L’argent était destiné à l’achat de la drogue à Mumbai en Inde. Raffick Peerbaccus était traité comme un VIP. On avait mis une baraque de la special Mobile Force à sa disposition à Vacoas. Il se déplaçait comme un VIP dans des voitures appartenant à l’Etat et ce avec des gardes du corps. Raffick Peerbaccus avait portait des accusations contre une cinquantaine de policier. 15 employés de la poste et des députés de l’Assemblée nationale comme étant des importateurs de drogue. Il avait juré un affidavit à l’Hôtel du gouvernement au lieu de le faire en cour.
« J’ai fait ressortir que le rapport de la commission Rault, à travers les témoignages de Raffick Peerbaccus avait condamné de nombreux policiers et des hauts gradés de la poste. «Or, ces derniers avaient fait appel et ils étaient blanchis. Certains qui retrouvé leurs postes, ou même ont été promus comme surintendants de police. Tout cela démontre comment la commission sur la drogue avait fonctionné à cette époque. »
Manigances des politiciens
J’ai énergiquement dénoncé les manigances et la manière de faire des Sir Maurice Rault, soit avant que ce dernier donne son rapport. Sur la commission de la drogue le 12 décembre, 1986 devant un bureau politique du MSM, où étaient présent SAJ, Vishnu Lutchmeenaraidoo, Madan Dulloo, Dinesh Ramjuttun, Mme Sheila Bappoo, Mahen Uchanah, Ajay Daby entre autres. C’était déguelasse. J’avais soumis ma démission de toutes les instances du MSM et aussi comme membre du Parlement. « C’est un jour eu égard à mon avenir politique. A cette époque, j’avais donné un avertissement à tous ceux présents ce jour-là pour qu’ils ne se fient pas aux témoignages de Raffick Peerbaccus. De plus, j’avais dit à SAJ que je saisirais la justice car je n’avais pas un sou de confiance dans une commission bidon qui a sali la réputation des innocents à travers temoignage d’un trafiquant».
D’autre part, j’ai poursuivi en cour SAJ et Harish Boodhoo, qui avait organisé le 13 mai 1986, une conférence de presse chez lui à Belle Terre. <<Ce dernier avait accusé Suren Poonith moi-même et d’autres parlementaires d’être des trafiquants de la drogue. Et à travers cette conférence de presse, un ancien journaliste, René Rivière, avait agi comme témoin à l’effet que Harish Boodhoo nous avait accusés comme des trafiquants de la drogue. «Mais Harish Boodhoo tipé ‘deny’ dire non quand mo ti pousuivre li. Li ti prend Sir Gaëtan Duval pou défende li et moi, Hervé Lassémillante comme avocat ».
Amende Rs 50,000 avec des frais de Rs 15 000
Le 3 octobre 1996, soit après 10 ans, la cour suprême avait condamné Harish Boodhoo à une amende de Rs 50000 comme dommages et ce avec des frais de Rs 15 000. J’avais aussi poursuivi SAJ, qui, lors d’un meeting tenu à Chemin Grenier, avait accusé Suren Poonith et moi d’être des Amterdam Boys et des trafiquants de drogue. De ce fait et à la lumière des accusations, faites à mon égard, j’avais poursuivi SAJ en Cour intermédiaire. La cour avait rendu un jugement en ma faveur .
Avant le jugement, SAJ m’avait demandé de le rencontrer à son campement à Trou-aux-Biches et il m’avait dit qu’il m’offrirait une somme de Rs 50, 000. <<Li ti dire moi retire case, mo pou donne toi Rs 50,000, mais mo ti refusé >>.
Mo ti dire li alle demande excuse en cour
« Le 2 août 1990, SAJ avait fait un ‘written statement’, lu par son avocat Sir Hamid Moollan et son avoué Sachidanand Veerasamy selon lequel il a commis une erreur en disant que nous étions des Amsterdam Boys et le deuxième jour, soit le 3 août 1990, la Cour intermédiaire avait statué ceci: « Defendant also states that he was aware that there were many accusations, rumours and allegation against the plaintiff. Yet the defendant never have any evidence that the plaintiff was ever involved in drug trafficking. The defendant is not one than the Prime Minister and Minister of Interior for which the police department is attached in his ministry. So that it is clear to conclude that the plaintiff is innocent in the question of drug trafficking”. J’avais précisé que Harish Boodhoo n’avait pas payé son amende. » Je l’avais excusé.
Dignité et personnalité
J’ai poursuivi en disant que pendant plus que 30 ans j’avais mené un combat soit depuis 1986 à ce jour, pour sauvegarder ma propre dignité ainsi que ma personnalité en tant que politicien face à deux personnalités politiques d’alors SAJ et Harish Boodhoo. «Devant la commission le 29 décembre 1986 SAJ avait officiellement avoué que depuis 1985 Harish Boodhoo se rendait régulièrement à son bureau et disait qu’il faut piéger Lutchmeeparsadsingh Ramsahok (frame him) avant la commission d’enquête 1986. Dans sa dernière déclaration devant la commission sur la drogue, SAJ avait dit qu’il avait bien vérifié. «Malheureusement je n’avais obtenue aucune preuve contre Lutchmeeparsadsing Ramsahok.
Cassure MMM-PSM 1983 : Formation du MSM
J’ai dû ajouter : « Un jour au mois de mars 1983 à la municipalité de Quatre Bornes on avait organisé une réunion parlementaire pour discuter de l’expulsion du PSM de l’alliance MMM-PSM de Harish Boodhoo. A cette occasion, Paul Berenger avait insisté qu’il fallait expulser Harish Boodhoo et son équipe du gouvernement. A cette époque, SAJ ti ene Premier ministre ‘poupéte Dookia’ et c’était Paul Berenger qui contrôlait tout au sein du MMM. Il y avait des tiraillements entre le leadership de SAJ et les agissements de Paul Berenger. A cette époque, il y avait deux courants de pensées. Certains pensaient qu’il était important que le MMM-PSM gouverne le pays comme moi-même, Suren Poonith, Goburdhun, Gungah, M. Utchanah, Michel, Madan Dulloo, Kader Bhayat, Raj Molaye et d’autres.
Hostilité contre Sir Anerood Jugnauth et moi-même
Les discussions étaient chaudes qu’aucun accord n’a été conclu entre les deux groupes. «A la sortie de la municipalité de Quatre Bornes des milliers de partisans de Berenger ont démontré leurs hostilités contre SAJ et moi-même. Tous ceux qui soutenaient ce dernier ont soudainement delaissé SAJ. C’était moi seul qui se tenais debout à coté du premier ministre d’alors pour le defendre et personne d’autre. Et dans la bousculade, SAJ avait préferé prendre la fuite pour se rendre chez lui afin d’éviter des problèmes avec la foule qui était très hostile. La foule fine quitte SAJ et zotte ti vine vers moi et zotte ti taxé moi comme ene communaliste. Zotte ti même accuse moi qui mo pe aide ene vendeur la lutte couma SAJ. Banne la ti bouscule moi, mo gagne batte dans ene la foule compose des milliers de personnes. Quand mo guette derrière moi SAJ fine sauvé et quitte moi. Si pas ti ena moi, mo pas cone qui ti pou arrive SAJ <<Sa même récompense li donne moi après 3 ans en 1986 – accuse moi comme Amsterdam boy. Jamais dans la vie, mo fine al Amsterdam. Depuis ce jour, tous ceux qui étaient solidaires avec SAJ et moi-même avaient décidé de créer un nouveau parti politique, dont le Mouvement Socialiste Militant (MSM) et d’en finir avec le MMM. <<J’étais le premier secrétaire de l’organisation du MSM. J’avais proposé le symbole soleil et le pavillon blanc. De plus, j’avais rédigé la première constitution du MSM et était un des responsables pour la tenue de premier Bureau politique du parti. Je mets au defi si quelqu’un y compris SAJ pourrait démentir ce que j’avance ici>>.
Azordi tous ce qui ti ensemble avec SAJ fine quitte SAJ. Zordi MSM li propriete Jugnauth et fils. Mo appelle li MJM – Movement Jugnauth Mauricien. D’autre côte MMM li propriété du Berenger parce qui tous ce qui ti dans MMM dans les années de la braise 1969-1982 fine quitte MMM. Zordi mo ne plus appelle li MMM mo appelle li MBM – Mouvement Bérenger Mauricien.
Election partielle au No. 18 Belle Rose/Quatre Bornes
Guette scenario Berenger – Déclaration Berenger : Nita Juddoo a été choisi comme candidate en cas de partielle. Mais pour les élections générales, ce sera Vijay Makhan comme candidat. Quelle Bouffonnerie!
Alors si jamais Nita Juddoo est élue pour la partielle, pour les prochains election générales li pas pou candidate au No. 18. C’est Vijay Mkhan ki pou candidat veut dire ki Nita Juddoo bouche trou depuis prochain election general. Capave faire confiance Berenger ? Zamais li ti en quelqu’un stable. Li Monsieur conne tous.
Avec tout respect qui mo enan pou Nita Juddoo, li fine trappe ene branche pourri.
A suivre.
Lutchmeeparsadsingh Ramasahok
Leader
PAL