La ‘Financial Crimes Commission’ (FCC) réaffirme sa détermination à aller jusqu’au bout de ses enquêtes malgré les pressions, les critiques et les campagnes de désinformation. Au cœur de la tourmente : l’affaire Maminiaina Ravatomanga, un dossier jugé hautement complexe, avec des ramifications à la fois locales et internationales. “Nous restons plus que jamais concentrés sur notre mission”, assure la FCC, consciente de l’importance de cette enquête sensible.
La FCC dénonce des tentatives répétées de déstabilisation visant à miner sa crédibilité.
Pourtant, l’institution affirme qu’elle ne déviera pas de son mandat : détecter, enquêter et poursuivre les crimes financiers, y compris la corruption, le blanchiment d’argent, la fraude, le trafic d’influence et le financement du trafic de drogue.
Le communiqué revient également sur la nomination de M. T. Dawoodarry. Initialement désigné Acting Director General le 11 décembre 2024 pour un mandat de neuf mois, son terme avait pris fin le 10 septembre 2025. Mais dès le 11 septembre, le Président de la République l’a renommé à la tête de la FCC, afin d’assurer la continuité des enquêtes et la stabilité de l’institution.
Des déclarations publiques ont récemment visé M. Dawoodarry, mettant en doute sa légitimité.
La FCC réagit fermement : aucun témoin ni suspect impliqué dans l’affaire Ravatomanga n’a formulé d’allégations contre lui. Selon l’institution, ces sorties médiatiques s’inscrivent dans une stratégie de désinformation visant à détourner l’attention de l’essentiel : la lutte contre la criminalité financière.
Face à la polémique, la FCC se veut claire : elle poursuivra ses enquêtes avec rigueur, indépendance et intégrité. Elle invite le public à faire preuve de vigilance face aux rumeurs circulant sur les réseaux sociaux et rappelle son engagement à rendre des comptes dans le cadre légal. “La mission de la FCC reste inchangée : protéger l’intégrité du système financier et servir la justice.”
