[VIDEO] La maison d’un couple retraité saccagée à plusieurs reprises : « Dépi un an, la police pas pé fer nanrien »

« Faut-il qu’il y ait mort d’homme pour que la police réagisse ? », s’interroge le couple Laurent. « Pourquoi un homme qui a des antécédents judiciaires, qui a menacé de nous tuer et de violer nos petits-enfants, qui a brisé les carreaux de vitres de notre maison court-il toujours impunément ? », se demande Justin Laurent.

Deux retraités, Justin Laurent, 63 ans, et son épouse Nicole Jocelin, 61 ans, habitant à Poste La Fayette, ont eu la mauvaise surprise de découvrir que leur maison a été de nouveau saccagée le dimanche 3 février alors qu’ils s’étaient rendus à l’hôpital de Flacq. Ils vivent dans la crainte depuis ce jour fatidique.

Durant sa visite à l’hôpital, Nicole a eu un appel téléphonique l’informant qu’un individu fou furieux, qui semblait être sous l’influence de l’alcool, lançait des pierres sur ses fenêtres. Les deux retraités n’ont eu d’autre choix que de se ruer au poste de police de Flacq pour solliciter l’assistance des policiers. D’autant que le frère de Nicole, Louis Jocelin Maritini, qui est atteint du cancer, se trouvait chez eux en compagnie de leur petite-fille.

Une fois chez eux, ils ont découvert que le portail a été défoncé. Les panneaux de vitres de leur maison ont volé en éclats et des morceaux de verres étaient éparpillés sur le sol. « Mo nek tan tapaz partou, mwa ek ban zanfan nou ine zis gagne letan ale kasiète dan salle de bain », relate Louis Jocelin Martini, toujours sous le choc.

Pire, c’est que ce n’est pas la première fois qu’ils sont victimes de ce genre d’incidents. Cela fait plus d’un an depuis qu’un individu, un jeune homme de la localité, menace et s’attaque aux membres de cette famille en raison d’une relation extra-conjugale que le fils d’une des victimes aurait eu avec l’épouse de leur offenseur. Le couple de retraités affirme ne plus pouvoir tenir le coup. Il dit avoir consigné plusieurs dépositions à la police, mais en vain. Il lance un appel aux autorités et à la police de Poste de Flacq de lui venir en aide car mari et femme vivent dans une crainte perpétuelle.