La NIC en mode recrutement : Des proches du gouvernement « on top of the list »

La « National Insurance Company » (NIC) recrute. Après le dernier exercice de dégraissage sous forme d’un « voluntary retirement » où une centaine d’employés âgés au-delà de 35 ans avait été remerciée, l’organisme a de nouveau décidé d’investir dans ses ressources humaines. La raison évoquée officiellement, c’est qu’il leur faut des professionnels pour exercer dans certains nouveaux créneaux, dont le « property development » et les microfinances. Sauf que la méritocratie est, semble-t-il, reléguée au second plan, comme c’est souvent le cas lors des exercices de recrutement sous ce gouvernement.

Il nous revient ainsi qu’une partie de ceux précédemment mis en retraite volontaire feront leur come-back, mais sur de nouveaux termes nettement moins favorables. Outre la réduction du « salary package », ces recrues devront également travailler sur une base contractuelle. Mais ce qui préoccupe, c’est que ce sont des proches du gouvernement qui auraient été privilégiés après leur entretien avec un panel composé, entre autres, des membres du conseil d’administration. La sélection aurait été faite sur le tri, le profil spécifique recherché ne correspondant pas nécessairement aux qualifications et expériences requises.

Le système informatique de la NIC a, par ailleurs, été victime d’un virulent virus informatique (ndlr : certains évoquent un piratage) durant la semaine écoulée. Ce qui a causé un « downtime » inattendu. Mais de source officieuse, on nous rassure que ce problème n’aurait pas causé trop dégâts, bien que les opérations aient connu un certain ralentissement.