L’école primaire Idrice Goomany à Plaine-Verte : Le grand oublié des autorités

À voir les photos ci-dessous, c’est difficile d’imaginer qu’il s’agit de l’état d’une école primaire de la capitale. Pourtant, ces photos, prises durant la semaine, résument clairement le manque d’égard des autorités, incluant le ministère de l’Éducation, vis-à-vis de l’école du gouvernement Idrice Goomany, sis à la rue Diego Garcia à Plaine-Verte. Gazon non-tondu, terrains de jeux mal entretenus, lampadaires cassés, les infrastructures sont un véritable ‘eye-sore’ en sus de représenter un danger pour les élèves. Jusqu’ici les démarches pour que les autorités remédient à cette situation sont restées vaines. Ce qui cause une certaine frustration, d’autant que les enfants n’arrivent pas à jouer et à se défouler, freinant ainsi leur épanouissement holistique.

Des parents, dégoûtés par cette situation, refusent de faire appel au vice-Premier ministre Anwar Husnoo, également député de l’endroit, en soutenant que « c’est la monnaie zeter sa ». Ils se sont, par contre, tournés vers le député Eshan Juman. Ce dernier nous confie avoir pris contact avec le directeur désigné de la zone 1 (Port-Louis et le nord), Indraman Teckmun, à plusieurs reprises, mais que ce dernier refuse de coopérer alors qu’il est de son devoir d’assurer que les établissements scolaires tombant sous sa juridiction soient bien entretenus et qu’ils correspondent aux règlements de « health and safety ». Le député travailliste explique que les terrains de jeux avaient d’ailleurs été éclairés il y a deux ans de cela pour que les habitants de la localité puissent en profiter pour se détendre ou pour pratiquer du sport, comme c’est le cas dans d’autres endroits. Malheureusement, ils ne peuvent s’en servir vu l’état pitoyable des lieux.

« Pourquoi a-t-on investi dans l’éclairage des terrains si les habitants ne peuvent pas les utiliser ? Les jeunes de la région se sentent délaissés et abandonnés par les autorités, surtout par l’inaction du directeur de la zone 1 », martèle Eshan Juman qui promet toutefois de ne pas baisser les bras tant que les entretiens nécessaires ne sont pas effectués.