Les critères ont-ils été établis pour bénéficier à certains proches du GM ?

Recrutement interne à AML

Le recrutement interne pour des postes vacants au sein du ‘Airside Safety & Operations Department’ à ‘Airports of Mauritius Ltd’ (AML) fait sourciller certains employés. Ces derniers estiment que les critères, outre d’être discordants, ont été établis de sorte à privilégier certains proches du gouvernement. Ils ne comprennent ainsi pas comment un ‘Airport Firefighter’ ayant seulement trois ans d’expérience peut postuler pour le poste de ‘Airport Fire Officer’ alors qu’un ‘Airport Fire Officer’ doit, lui, avoir au moins cinq ans d’expérience pour pouvoir postuler pour le poste de ‘Senior Airport Fire Officer’. « Cela aurait dû être l’inverse. Il faut que quelqu’un ait au moins cinq ans de service comme pompier avant de pouvoir accéder à un poste de responsabilité comme officier alors qu’un officier requiert moins de temps pour devenir ‘Senior Fire Officer’ », nous expliquent-ils.

Ces employés croient savoir que cela a été fait dans le seul but de protéger certaines têtes, en raison de leur proximité avec le gouvernement MSM. Pour le poste de ‘Senior Airport Fire Officer’ par exemple, trois personnes auraient déjà été identifiées pour occuper les postes vacants, bien que la date limite pour postuler est ce lundi 16 janvier 2023, alors que deux autres employés, jugés proches de l’opposition, seraient laissés sur la touche. Pourtant, ces derniers auraient déjà été assignés pour tenir ces responsabilités pendant quelques années, nous confient certaines sources qui dénoncent cette discrimination flagrante basée sur l’affiliation politique, mais aussi sur l’appartenance ethnique. Ces sources pointent du doigt un cadre de l’aéroport qui contrôlerait tous les recrutements et l’allocation des contrats à l’aéroport. Ce dernier se serait même assuré qu’un de ses proches soit nommé à un poste au début du mois de janvier.

D’autres injustices sont aussi dénoncées. À l’instar du ‘Chief Airport Fire Officer’ qui verrait son contrat renouvelé année après année, malgré son âge avancé alors que d’autres officiers qualifiés et expérimentés auraient pu être nommés à ce poste. Les dénonciateurs souhaitent vivement que la bonne gouvernance et la méritocratie prennent le dessus sur la politique malsaine qui y règne actuellement. Sauf qu’ils se heurteront probablement à un mur, le gouvernement et les institutions ne jurant plus que par le copinage.