Les habitants dénoncent l’absence de sécurité et la prévalence des vols

À Le Hochet Terre-Rouge

Après que des jeunes ont été passés à tabac à Terre-Rouge, dans une sombre histoire de vol de motocyclette (ou de blague qui aurait mal tourné, allez savoir), des habitants de cette localité tiennent à faire savoir qu’ils subissent quant à eux ce qu’il convient d’appeler un calvaire, en raison des vols fréquents dans leur endroit.

Selon les habitants de Le Hochet Terre-Rouge, ils sont victimes de plusieurs cambriolages survenus dans leurs maisons, et cela fait quelque temps que cela dure. Toujours selon eux, ce seraient des collégiens, entre autres, qui seraient impliqués dans ces vols.

Ahmad, un des habitants de cette localité, nous confie que cela fait plus de 20 ans qu’il habite ce quartier et que de jour en jour, la situation devient de plus en plus difficile sur le plan de la sécurité. Selon lui, il y a plusieurs vols avec effraction en plein jour, ainsi que des vols à l’arraché.

Il nous raconte que récemment, une personne a été agressée et volée alors qu’elle faisait du jogging. « Nous ne sommes plus en sécurité », maintient Ahmad. Il déplore l’absence des élus de cette circonscription, notamment le ministre Joe Lesjongard et les députés Joanne Tour et Subhashnee Lutchmun-Roy. « Ce sont là les personnes vers qui nous devons nous tourner lorsqu’il y a un problème mais ils ne sont jamais présents pour constater de visu les problèmes des habitants de la région », fustige Ahmad.

Ce dernier demande à ce que la police prenne des mesures au plus vite pour remédier à la situation. Des patrouilles policières, dit-il, sont nécessaires, surtout entre 10 h et 15 h. « Je suis d’avis que si des mesures de surveillance soient mises sur pied par les autorités, les cambrioleurs n’auront pas l’occasion de passer à l’action, et cela aidera à diminuer le nombre de vols dans la région », soutient Ahmad.

Par ailleurs, il lance un appel aux parents de bien surveiller leurs enfants. « Les parents doivent assumer leurs responsabilités », assène-t-il. Alors que les jeunes doivent être au collège, il se demande pourquoi ils tournent en rond dans un morcellement résidentiel pendant les heures de classes.