Les députés de l’Opposition siégeant sur le comité parlementaire sur l’Independent Commission Against Corruption (ICAC) ont boycotté la toute première réunion de cette année-ci, prévue pour le mardi 12 janvier. Cela parce que les travaux à l’agenda de cette réunion avait pour but de passer en revue le rapport annuel de l’ICAC de juin 2020, ce que ces députés estiment comme « révoltant » et « une farce ».
Face à la presse le même jour, ces députés de l’Opposition, quatre en tout, dont Patrick Assirvaden, Ritish Ramful, Kushal Lobine et Farhad Aumeer, devaient déplorer le fait que la dernière réunion du comité parlementaire de l’ICAC s’est tenue il y a cinq mois alors que qu’une réunion devait se faire chaque mois.
Les quatre membres de l’Opposition sont sortis de leurs gonds. Ils expliquent qu’a part les puérilités administratives contenus dans le rapport annuel de l’ICAC, qui ne contient aucun ‘update’ sur les enquêtes en cours, il y a bel et bien d’autres choses plus importantes à passer en revue, telles l’affaire Angus Road, l’affaire St. Louis ou encore l’affaire Kistnen. Par ailleurs, en novembre dernier, ces quatre députés, par le biais d’une lettre, avaient fait une demande pour la tenue d’une réunion urgente avec les autres membres de ce comité mais en vain.
Khushal Lobine, devait aborder la crédibilité de l’ICAC. Il maintient que les réunions du comité doivent se tenir mensuellement, et non pas observer une pause quand le pays est envahi par des scandales. Patrick Assirvaden devait nous expliquer que leur absence au sein du comité parlementaire de l’ICAC lundi dernier n’a pas sollicité l’attention de la présidente, Naveena Ramyad, encore moins des autres membres, car les quatre membres de l’Opposition n’ont eu aucun ‘feedback’ de leur part.
Les membres de l’Opposition vont-ils continuer à siéger au comité parlementaire de l’ICAC ? Patrick Assirvaden fait comprendre que tout va dépendre de la date de la prochaine réunion et de son agenda.
