C’est en 2009 que Pravitha sera engagé sur une base contractuelle au Mauritius Examinations Syndicate (MES). Après avoir effectué huit ans de bons et loyaux services, Pravitah aura le choc de sa vie en apprenant que son contrat ne sera pas renouvelé. On est alors en septembre 2017 lorsque Pravitah sera ainsi mise à la porte pour des raisons inexplicables. «Il y avait des recrutements qui se faisaient à ce moment-là. On m’a dit que je n’avais pas les qualifications académiques requises pour être employée sur une base permanente comme General Worker », explique Pravitah. Cette dernière dit ne pas comprendre pourquoi le MES a attendu tout ce temps pour lui dire qu’elle n’était pas qualifiée pour ce poste.
Le plus triste pour Pravitah est qu’elle a témoigné d’une chose. «Alors qu’on a refusé de renouveler mon contrat, ceux qui n’avaient pas autant d’expérience que moi étaient recrutés sur une base permanente. Ena ena ziss 2 ans et demi ou trois ans expérience et lorla moi mo péna aucun repross lor mo ledo », dit la dame. Cette dernière n’a pas attendu longtemps avant de porter l’affaire devant l’Equal Opportunities Commission (EOC). «Mone ale Equal Opportunities mone amen tou mo bane papiers, et dan hearing banela ine dire ki mo bizin gagne mo droit. Zordi pliss ki un an mo pas travail, mo pena enn sou, mo ena zenfant pou nourri, couma mo pou faire », se demande-t-elle.
Cependant de source bien informée on apprend que cette affaire est liée à une pratique de «favoritisme » au MES. Sollicitée pour des commentaires, Brenda Thanacoody-Sobrun était prise dans une réunion et nous étions toujours en attente d’une réponse à l’heure où nous mettions sous presse.
