Naufrage du MV Wakashio : Green Ocean (Mauritius) propose des ‘oil separators’ pour l’opération nettoyage

  • Kuba, instructeur de windsurf et collaborateur de l’ONG effectuant un ‘testing’ du système à Point d’Esny

L’ONG Green Ocean (Mauritius) qui lutte pour la protection des fonds marins et des lagons a mobilisé des volontaires, amateurs et passionnés de la mer pour sauver les trésors écologiques du pays à la suite du naufrage du vraquier Wakashio. L’ONG travaille actuellement sur une solution à long terme et ‘eco-friendly’ pour traiter l’eau de la mer contaminée. La solution qu’elle propose: Mettre en place un ‘oil separator’ qui permet de séparer l’eau de la mer du fioul et nettoyer cette eau à travers la ‘bioremediation’. Une solution efficace mais coûteuse!

L’idée provient d’un des collaborateurs de l’équipe, un Sud Africain, Jens Losch. Ce dernier a conçu un séparateur à partir d’un bidon recyclé de 200L sur lequel il a installé une pompe qui vient aspirer l’eau insalubre. “L’eau polluée viendra remplir le  premier bidon où deux tuyaux ont été placés l’un en haut, l’autre en bas. Ces tuyaux servent à transferer les liquides obtenus dans d’autres bidons. Ensuite, on ramène celui contenant l’huile pour le recyclage”, nous explique-t-il.

L’eau de la mer, elle, subira le traitement de ‘Bioremediation’, une méthode naturelle connue qui consiste à utiliser un produit contenant des microorganismes pour assainir l’eau toxique. Une fois activé au contact de l’eau, le produit sera mélangé à l’eau contaminée puis relaché en mer pour l’assainissement des endroits affectés.

L’ONG et ses collaborateurs comptent fabriquer 50 ‘oil separators’  avec l’aide des volontaires. Ces outils seront ensuite distribués aux pêcheurs qui les rejoindront dans cette démarche. Une formation leur sera dispensée à cet effet. L’objectif principal est de rétablir les zones sensibles abritant la mangrove et nettoyer les endroits difficilement accessibles.

Pour mener à bien ce projet, les acteurs doivent lever des fonds. Ils lancent un appel aux Mauriciens dans ce sens. Pour plus de détails, veuillez consulter la page de Green Ocean Mauritius.