Netanyahu refuse un cessez-le-feu et revendique le contrôle de la sécurité à Gaza après la guerre

Le Premier ministre israélien a rejeté une nouvelle fois la possibilité d’un cessez-le-feu à Gaza, devenu selon l’ONU « un cimetière pour les enfants », et promis d’y prendre la « responsabilité générale de la sécurité » après la guerre qui dure depuis exactement un mois, ce mardi 7 novembre.

« Il n’y aura pas de cessez-le-feu, de cessez-le-feu général, à Gaza, sans la libération de nos otages », a déclaré Benjamin Netanyahu dans un entretien télévisé avec la chaîne américaine ABC News lundi soir, au cours duquel il a aussi affirmé qu’Israël prendra « pour une durée indéterminée, la responsabilité générale de la sécurité » dans le territoire palestinien après la guerre.

Car, « lorsque nous n’avons pas cette responsabilité en matière de sécurité, nous assistons à l’éruption de la terreur du Hamas », a-t-il ajouté.

Auparavant, Oussama Hamdane, un haut responsable du mouvement islamiste palestinien au Liban, avait affirmé que le Hamas resterait à Gaza et n’accepterait pas « un gouvernement de Vichy » dans ce territoire qu’il contrôle depuis 2007, en référence au régime collaborationniste français sous l’occupation nazie lors de la Seconde Guerre mondiale.

Les propos de Netanyahu interviennent après que le patron de l’ONU Antonio Guterres a réclamé un « cessez-le-feu humanitaire », « plus urgent à chaque heure qui passe » dans le petit territoire palestinien, transformé en « cimetière pour les enfants ».

Pour rappel, les bombardements israéliens contre le territoire palestinien, depuis le 7 octobre, ont fait 10 022 morts, en majorité des civils dont plus de 4 000 enfants, selon le bilan du ministère de la Santé palestinien, lundi.