Nomination de Shamila Ori à l’ESC : Bérenger affirme qu’il y a eu viol de la constitution

L’Acting président de la République a-t-il commis une bourde ? C’est ce que pense Paul Bérenger, leader du MMM, qui animait, ce matin, une conférence de presse pour commenter la nomination de Shamila Sonah-Ori à l’Electoral Supervisory Commission et à l’Electoral Boundaries Commission.  Pour le leader du MMM, cette nomination est «un vice de procédure » puisque l’avouée de Pravind Jugnauth dans l’affaire Medpoint n’a non seulement été active politiquement au sein du MSM dans la circonscription numéro 8, mais elle a également été conseillère municipale entre 2000 et 2005 sous la férule de l’alliance MMM/MSM.

Poussant le bouchon plus loin, Paul Bérenger cite la section 38 de la Constitution.  «Si la personne considérée pour ce siège a été député ou conseiller municipal ou conseiller des collectivités locales, elle ne peut être nommée », martèle le leader du MMM.  Ce dernier lance alors un «appel solennel » au président par intérim pour qu’il revoie sa décision. «Il y a eu viol de la constitution », soutient Bérenger qui demande ainsi à Shamila Ori de se désister pour éviter qu’une motion de blâme soit logée au Parlement.