La députée Stéphanie Anquetil a été expulsée lors des travaux parlementaires mardi, après avoir demandé au Speaker de poser une ‘supplementary question’ suite à la réponse du ministre des Collectivités locales, Anwar Husnoo, à sa question parlementaire. Le Speaker l’a empêchée d’aller de l’avant en lui rétorquant : « No supplementary question ». Avant même qu’elle ne pose sa question, il l’a avertie en disant : « Don’t forget I made an announcement this morning », explique-t-elle.
Revenant sur la réponse du ministre, la députée du PTr trouve surprenant qu’une somme de Rs 22 millions ait été dépensée pour le conseil municipal de Vacoas-Phoenix. Elle a également évoqué le fait qu’une somme de Rs 22 millions a été allouée pour repeindre le bâtiment, alors que la structure se trouve elle-même dans un état déplorable. La députée du PTr explique qu’elle a demandé à poser une question supplémentaire car elle voulait savoir comment les habitants de Vacoas et les personnes âgées allaient faire alors que tous les bureaux se trouvent au deuxième étage. Selon Stéphanie Anquetil, parmi les bureaux se trouvent ceux de la sécurité sociale, de l’état civil, entre autres.
« De plus, il faut retenir de la réponse du ministre que l’ascenseur du bâtiment est en panne depuis avril 2023, que nous sommes en juillet 2024 et que rien n’a été fait jusqu’ici. Même l’escalier roulant n’est pas fonctionnel car il est utilisé seulement jusqu’au premier étage. Est-ce normal ? En posant une question supplémentaire, Je voulais demander à Anwar Husnoo combien de temps il envisageait de prendre pour remédier au problème. Il n’est pas normal que depuis un an, l’ascenseur ne fonctionne plus », explique-t-elle. La députée rouge voulait également savoir à quelle date les officiers de la municipalité sont venus faire des inspections pour évaluer le problème, et si des rapports ont été soumis à ce stade.
Pour la députée, l’attitude du Speaker est choquante. « Nous sommes dans une démocratie. Il est déplorable que les membres de l’opposition n’aient plus le droit de dénoncer. Je ne compte pas baisser les bras et promets de revenir sur cette affaire si les choses ne s’avancent pas dans les plus brefs délais », conclut Stéphanie Anquetil.